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8 Fév 2018 | Profession
 

Invité de « La Matinale » de France Bleu Roussillon, le 7 février, Alain Lirola (président des buralistes des Pyrénées-Orientales) fait part de ses réactions suite à la parution, au JO, des prix qui seront en vigueur dans les linéaires des buralistes dès mars prochain (voir Lmdt du 4 février

•• « Le 1er mars au matin, il y aura un gagnant : les contrebandiers. Merci du cadeau de l’État ! 

« Il y aura aussi des perdants. D’abord, les clients qui vont payer un euro de plus. Et vu les augmentations qu’il y a un peu partout, ce n’est pas un cadeau. Ensuite, l’État qui va perdre des recettes fiscales.

« Et surtout, la santé : ça fait quinze ans qu’on fait une politique de hausses des prix du tabac et ça fait quinze ans qu’on n’a pas de résultats sur la diminution du nombre des fumeurs. Nous demandons de la prévention et c’est pour cela que nous avons négocié avec le Gouvernement pour aller vers plus de prévention (voir Lmdt du 2 février).

•• « Hausses de prix, paquet neutre … il y a un harcèlement sur les buralistes qui se retrouvent avec des trésoreries très faibles.

« Il suffit d’un petit choc – mais là c’est un choc énorme – pour entraîner, pour certains, des fermetures de rideau. Les établissements qui n’ont pas les surfaces adéquates pour faire des produits complémentaires, les buralistes attaqués sur leur activité presse ou ceux qui n’ont pas les moyens financiers de se diversifier … Et ça peut être n’importe où dans le département.

Mais … on est là pour les aider, on va se battre, on a un nouveau plan gouvernemental. Et nous allons renforcer la proximité auprès de nos 10 millions de clients ».