Suite de notre tour d’horizon des médias au lendemain de l’annonce de l’arrivée de La Cigarette du Buraliste / LCB (voir Lmdt des 29 et 30 mars).
•• Dans Le Télégramme (29 mars), Michel Guiffès (trésorier de la Confédération) apporte des éclairages complémentaires : « Nous voulons donner un coup de pied dans la fourmilière afin de dénoncer les ventes grandissantes de cigarettes sur le marché parallèle (…) Notre marque LCB ne sera vendue que chez les débitants du territoire français et non en Andorre ou en duty-free, comme le font les multinationales du secteur. Par ailleurs, nous voulons montrer que notre Confédération est dans l’action et ne passe pas son temps à se lamenter (…)
« Il y a un côté cocorico : la LCB comportera du tabac français, cultivé dans le Sud-Ouest. En revanche, comme il n’y a plus de fabrication en France et quasi plus en Europe de l’Ouest, nous avons fait appel à une usine basée en Bulgarie.
« Nous n’avons jamais dit que nous étions contre les mesures de santé publique (…) Nous gardons les yeux ouverts. Néanmoins, ce n’est pas en ajoutant une nouvelle référence aux 100 ou 150 existantes que la consommation de tabac va devenir plus importante. Il n’y a que Marisol Touraine pour penser cela ».
•• France Bleu Pays d’Auvergne (29 mars). LCB / La Cigarettes du Buraliste a été évoquée à l’occasion du rendez-vous entre des représentants du Ministère de l’Industrie et des salariés de Seita Riom (voir Lmdt des 7 mars et 16 février) : « une réunion qui aura été l’occasion de poser quelques questions sur LCB … »
•• Enfin, un micro-trottoir de C8 en région parisienne. « J’espère que ça va marcher, ce n’est pas joué. Il faut que les consommateurs acceptent » avance une buraliste. Pour un client plus enthousiaste « Cela vaut le coup d’essayer. Rien que le fait de soutenir le tabac français … ». Conclusion à la façon C8 : « l’objectif est d’empocher des bénéfices pour pallier au manque à gagner du marché noir » (sic).