La revue d’études scientifiques Cochrane sur la cigarette électronique – initiée en 2012 et actualisée chaque année – confirme dans sa dernière édition « qu’il existe des données probantes de haute certitude indiquant que les cigarettes électroniques avec nicotine augmentent les taux d’abandon du tabac par rapport aux thérapies de substitution nicotinique ».
C’est ce sur quoi France Vapotage (voir 8 novembre) attire notre attention – alors que le « Mois sans Tabac « vient de s’achever – dans un communiqué que nous reprenons intégralement.
•• Cochrane, organisation internationale indépendante et à but non lucratif, produit des revues systématiques de la recherche primaire sur la santé humaine et les politiques de santé. Elle conduit depuis 2012 une revue systématique sur la cigarette électronique, régulièrement actualisée.
Dans ses précédentes éditions, la revue Cochrane a conclu :
• qu’il existait des données probantes d’un niveau de confiance « modéré », suggérant que les taux d’abandon du tabac étaient plus élevés chez les personnes randomisées dans le groupe des cigarettes électroniques à base de nicotine que chez celles randomisées dans le groupe de la thérapie de substitution nicotinique (TSN) ;
• qu’aucune des études incluses dans l’analyse n’indiquait que les fumeurs ayant utilisé la cigarette électronique, pendant une période allant jusqu’à deux ans, ne présentaient un risque accru pour la santé par rapport à ceux ne l’ayant pas utilisée.
•• Dans sa nouvelle édition, la revue intègre encore de nouvelles études et indique que le niveau de preuve passe de « modéré » à « élevé » : il existe des données probantes « d’un niveau de confiance élevé » que les cigarettes électroniques avec nicotine augmentent les taux d’abandon du tabac.
Ces constats s’effectuant sur la base de la palette des outils contenant de la nicotine dont disposent les fumeurs adultes pour arrêter le tabac et, notamment, par rapport aux autres substituts nicotiniques comme les patchs et les gommes à mâcher.
Cette publication rejoint les conclusions d’autres études et les publications de Santé Publique France indiquant que la cigarette électronique est l’outil le plus utilisé et considéré comme le plus efficace par les fumeurs en quête de solutions pour sortir du tabac.
•• Alors que s’achève la nouvelle édition du Mois sans Tabac, France Vapotage appelle les pouvoirs publics à prendre en considération ces études scientifiques indépendantes pour :
• donner enfin au vapotage la place qu’il mérite dans la stratégie de lutte contre le tabagisme, parmi toute la palette d’outils mis à disposition des fumeurs en quête de solution ;
• le préserver de toute surfiscalisation qui viendrait entraver la démarche des anciens fumeurs adultes qui y ont recours, et amputer le pouvoir d’achat de ses 3 millions de consommateurs ;
• construire avec les professionnels de la filière un cadre réglementaire adapté et dédié, qui permettra de relever les défis liés à son succès : protection des mineurs, sécurité et qualité des e-liquides, écoresponsabilité.