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17 Déc 2019 | Profession
 

À Rennes, la police a constaté ces dernières semaines une recrudescence des braquages dans les commerces. Ouest-France fait le point sur les outils de protection de l’une des professions les plus exposées : les buralistes.

« Il s’agit le plus souvent d’un passage à l’acte spontané, pas vraiment préparé, fait par des individus qui ont un besoin pressant d’argent » analyse le référent sûreté du commissariat.

•• Des agressions très violentes parfois, pour un butin dérisoire, comme le précise Loïc Vilboux, président de la chambre syndicale des buralistes d’Ille-et-Vilaine : « il y a peu d’argent dans les caisses. 80 % des achats se font par carte bancaire. Même pour des petits montants, les clients utilisent leur carte bancaire ». Il rappelle aussi que les jeux à gratter et les paquets de cigarettes sont désormais « tracés ».

•• Une buraliste du centre-ville a décidé, comme de nombreux collègues, d’équiper son commerce. Elle a bénéficié des conseils d’un référent « sûreté » du commissariat pour l’installation de la vidéo surveillance et d’un rideau métallique bien résistant. « Je tiens ce commerce depuis huit ans. On se dit qu’un jour une agression pourra nous arriver à nous aussi. J’ai connu une tentative une fois. La présence des caméras rassure » témoigne-t-elle.

•• Le syndicat des buralistes d’Ille-et-Vilaine a aussi mis en place un système d’alerte, destiné à ses adhérents, qui sont informés rapidement en cas de braquage, de cambriolage chez un collègue ou si de la fausse monnaie a été repérée dans un commerce.