« Malgré une année difficile, tant la résilience de notre activité tabac que les mesures prises pour nous développer dans le domaine des NGP (next-generation products) renforcent ma confiance dans le potentiel de notre business » a déclaré, ce 17 novembre, Stefan Bomhard, le nouveau CEO du groupe Imperial Brands (voir 3 février) dont l’exercice annuel se clôt fin septembre.
En fait, le total des ventes de tabac sur l’exercice ne connaît qu’un recul de -2,1 % en volume sur l’ensemble des marchés approvisionnés dans le monde par le groupe.
Le rapport financier fait état aussi de la remarquable tenue du groupe sur des marchés européens où les conditions du confinement, lors du premier semestre, ont amené les fumeurs à consommer sur place: comme le Royaume Uni, l’Allemagne, la Scandinavie et la France (Seita).
L’annonce d’un bénéfice net annuel en hausse de près de 50 % a été accueillie, hier, comme il se doit à la City de Londres : +7,34% (voir 6 février).
À noter aussi qu’Imperial Brands a aussi bouclé, le 29 octobre, la cession de ses participations dans les cigares (dont Habanos) à des consortiums d’investisseurs asiatiques (voir 1er octobre). Soit plus d’1 milliard d’euros pour réduire l’endettement du groupe.