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10 Sep 2019 | Profession
 

Après l’annonce d’une éventuelle « re-fusion » PMI / Altria (voir Lmdt du 27 août), le magazine économique Challenges de cette semaine revient sur les investissements des cigarettiers dans le vapotage. Avec un zoom sur l’Hexagone. Extraits …

•• « En France, où Japan Tobacco International a également lancé une nouvelle cigarette électronique (voir Lmdt du 29 mars), Iqos et Juul s’installent peu à peu. Le premier y a fait son apparition en mai 2017, le second en décembre 2018.

•• « Juul, ça marche très fort » note une buraliste à Paris, y voyant un « effet nouveauté » alors que son établissement propose aussi Iqos. Les cigarettes électroniques et produits de tabac chauffé représentent déjà « environ 10 % des ventes en Ile-de-France » estime Bernard Gasq, le président régional de la fédération des buralistes et administrateur de la Confédération. 

•• « Sept mois après notre lancement, nous étions la première marque de systèmes fermés (appareil et pods) à Paris » revendique la directrice générale de Juul Labs France, Ludivine Baud (voir Lmdt du 20 mai). 

La marque, présente dans 17 pays, se développe en adoptant un ton rassurant : elle a par exemple lancé en France des recharges avec deux nouveaux taux de concentration de nicotine pour accompagner ceux qui souhaitent réduire progressivement (voir Lmdt du 29 août). 

•• « C’est tout l’enjeu. Ces outils, pour être acceptés par les autorités sanitaires, doivent être destinés à ceux désirant arrêter de fumer. Le PDG de Juul Labs vient ainsi d’appeler sur la chaîne américaine CBS les non-fumeurs à ne pas vapoter ni utiliser Juul, présenté comme une alternative destinée aux fumeurs adultes.

•• C’est aussi le discours de PMI avec IqosSon produit, déployé dans 47 pays – et dont la commercialisation vient d’être autorisée aux États-Unis – compte quelque 11 millions d’utilisateurs dans le monde.

Désormais, les « produits à risque réduit » pèsent même près de 20 % du chiffre d’affaires du cigarettier » (voir Lmdt du 10 juillet).