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27 Sep 2018 | Associations, Vapotage
 

La nouvelle fédération France Vapotage (voir Lmdt du 31 août) se joint à douze autres associations du secteur du vapotage dans le monde pour faire reconnaître le potentiel du vapotage. Nous reproduisons intégralement le communiqué, ci-dessous.

« Treize associations, parmi lesquelles France Vapotage, se mobilisent pour faire reconnaître pleinement le potentiel du vapotage en matière de santé publique.

Pour la première fois, plusieurs associations et dirigeants de l’industrie du vapotage, issus d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Australie s’unissent pour faire entendre leur voix et rappeler le rôle du vapotage dans la réduction du nombre de fumeurs. À cette occasion, elles lancent un appel à̀ l’OMS et lui demandent de clarifier sa position sur le vapotage.

•• Le groupe de lutte antitabac de l’OMS se réunira en effet pour la 8ème session de la Conférence des parties (COP8) à Genève (1-6 octobre) dans le but de formuler des recommandations en matière de règlementation des produits du vapotage.

Or à ce jour, la position de l’OMS apparaît contradictoire : d’un côté́, elle reconnaît le potentiel du vapotage pour faire reculer le nombre de fumeurs, mais d’un autre côté́ elle a estimé́ en 2016 qu’il était légitime pour les États d’interdire la commercialisation de produits de vapotage dans le cadre de plans de lutte contre le tabagisme.

•• Plusieurs États signataires de la Convention, notamment le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, encouragent activement les fumeurs à passer à la cigarette électronique dans une optique de réduction des risques. D’autres, comme l’Australie, les Émirats Arabes Unis ou les Philippines envisagent de lever l’interdiction du vapotage.

Les treize organismes représentatifs du vapotage craignent qu’une position floue voire négative de l’OMS encourage de nouveaux interdits, compromettant ainsi les avancées réalisées dans ces différents pays, au risque de porter préjudice aux efforts conduits en matière de santé publique.

•• Florence Meslet, déléguée générale de France Vapotage, déclare : « Au côté́ des autres cosignataires, nous sommes fiers de défendre le vapotage comme alternative moins nocive pour l’ensemble des fumeurs. Nous souhaitons travailler avec l’OMS afin que les décisions prises lors du congrès de Genève soit fondées non pas sur des préjugés, mais sur des connaissances scientifiques solides. »

•• Les 13 associations signataires appellent le groupe de lutte antitabac de l’OMS :

• à reconnaître le rôle du vapotage dans les politiques de réduction des risques ;
• à s’abstenir d’encourager les gouvernements à interdire le vapotage ;
• à tirer pleinement partie du potentiel du vapotage en matière de santé publique, en séparant clairement dans les discours comme dans la règlementation les produits du tabac et le vapotage. »

Les signataires :
ANAFE / Confindustria (Italie) ; Asian Vape Association / AVA (Asie) ; Australian Taxpayers’ Alliance / ATA (Australie) ; Australian Vaping Advocacy, Trade and Research / AVATAR (Australie) ; Canadian Vaping Association (Canada) ; Global Vaping Standards Association / GVSA (États-Unis) ; France Vapotage (France) ; Koora Elektronické Kouřeni / KELK) (République Tchèque) ; Malaysia E-Vaporizers and Tobacco Alternatives / MEVTA (Malaisie) ; Philippine E-Cigarette Industry Association / PECIA (Philippines) ; Udruga Korisnika Osobnih Isparivača / CROHM (Croatie) ; Vape Business Ireland / VBI (Irlande) ; Vaping Trade Association of New Zealand / VTANZ (Nouvelle-Zélande) ; Verband des eZigarettenhandels / VdeH (Allemagne)