C’est mardi prochain que le think tank IREF (Institut de Recherche et d’Études sur la Fiscalité) organise un débat, à Paris, sur son rapport intitulé « Repenser la fiscalité des nouveaux produits du tabac et de la nicotine pour lutter contre le tabagisme » (voir 22 septembre et 24 mars).
De fait, son rapport pose des questions qui méritent que l’on s’y intéresse.
1• L’utilisation de la fiscalité comme principal outil de lutte contre le tabagisme n’a-t-elle pas atteint ses limites en termes d’efficience pour réduire le nombre des fumeurs en France ?
2• Ne vaut-il pas la peine de s’intéresser à ce qui se passe au Royaume-Uni où sont adoptées des approches de réduction des risques qui favorisent l’adoption par les fumeurs de produits à nocivité réduite par le biais d’une fiscalité adoptée ?
3• Est-il possible d’imaginer une approche pragmatique et renouvelée de la fiscalité comportementale en France en tirant partie des innovations apparues sur le marché ?
4• L’exemple d’une approche pragmatique et renouvelée pour les produits du tabac et la nicotine ne peut-elle pas intéresser d’autres secteurs concernés par les problématiques de fiscalité comportementale ?