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5 Nov 2022 | Profession
 

Alors qu’il avait déposé une demande il y a plusieurs mois, le groupe FDJ a obtenu l’agrément de l’Autorité nationale des Jeux  (ANJ) lui permettant de proposer des « jeux de cercle en ligne » (voir 1er novembre). Après le décryptage du Figaro (voir 3 novembre), celui des Échos.

Pour l’entreprise, il s’agira plutôt d’une offre de complément, qui ne prétend pas – pour l’instant – concurrencer les poids lourds présents sur ce segment, comme Winamax ou Pokerstars.

Mais alors que la plupart des opérateurs de paris sportifs disposent d’une offre de poker, la FDJ souhaite lutter avec les mêmes armes.

•• Elle franchit tout de même un pas important, d’autant qu’elle a également obtenu de l’ANJ de pouvoir « partager les liquidités de poker » avec d’autres pays. Ce qui signifie que sa future plateforme pourra regrouper des joueurs français, mais aussi italiens, espagnols et portugais.

L’étape réglementaire passée, la future offre de la FDJ ne devrait pas tarder à être dévoilée. Si la fin d’année est prudemment évoquée, il est plus probable que la perspective de la Coupe du monde de football, qui débute le 20 novembre, accélère les chose.

•• Il ne s’agit pas de la première incursion de la FDJ dans le poker en ligne. Il y a une dizaine d’années, le groupe codétenait avec le groupe Lucien Barrière une société baptisée LB Poker, mais avait finalement jeté l’éponge faute de rentabilité.

Depuis, l’entreprise a changé de dimension et de stratégie. Privatisée en 2019, elle n’a jamais caché son intention de se diversifier tous azimuts. C’est le cas pour son réseau physique, où elle a récemment accéléré dans les systèmes de paiement afin de soutenir le trafic dans ses points de vente.

•• Mais aussi sur internet, alors que la digitalisation de l’entreprise figure au coeur de la stratégie de sa dirigeante, Stéphane Pallez. Outre le poker, la FDJ devrait ainsi pouvoir proposer une offre de paris hippiques en ligne, l’acquisition de ZEturf devant être finalisée dans les semaines à venir. La Française des Jeux développe par ailleurs son offre B2B, en fournissant des solutions et des technologies à d’autres acteurs internationaux, s’agissant notamment des paris sportifs.