La Française des Jeux, privatisée il y a moins de trois mois, a vu son activité progresser en 2019 avec un bond de 9 % des mises des joueurs, et son bénéfice net chuter de 21,9 %, principalement en raison des coûts d’introduction en Bourse, annonce l’AFP suite à la publication des résultats de l’opérateur.
La PDG Stéphane Pallez s’est félicitée d’« une très forte croissance de l’ensemble des activités, sur tous les canaux de vente, physique et digital, et une excellente performance économique et financière », dans un communiqué jeudi.
•• « 2019 restera historique pour la Française des Jeux avec le grand succès de son introduction en Bourse, aussi bien auprès de nombreux investisseurs institutionnels, que des actionnaires particuliers et des salariés » (voir 5 décembre et 20 novembre 2019) a-t-elle souligné, indiquant que les perspectives pour 2020 étaient « revues à la hausse ».
Pour son exercice 2019, l’opérateur de jeux a engrangé un chiffre d’affaires de 1,95 milliard d’euros, en progression de 8,5 % sur un an.
•• Cette performance est conforme aux prévisions de Factset et Bloomberg, qui tablaient toutes deux sur un chiffre d’affaires de 1,96 milliard, mais sur un bénéfice net de 166 et 200 millions d’euros respectivement.
Ce dernier s’est établi à 133 millions, en recul de 21,9 %, « après la prise en compte d’éléments non-courants, en particulier les frais d’introduction en Bourse pour plus de 31 millions d’euros », précise le communiqué. Son Ebitda (excédent brut d’exploitation) s’inscrit à en hausse de 8,6 %, à 346 millions d’euros.
L’an dernier, les mises des joueurs ont bondi de 9 % pour atteindre le chiffre record de 17,2 milliards d’euros.
•• La Française des jeux a annoncé qu’elle allait proposer, lors de l’assemblée générale des actionnaires du 22 avril, le versement d’un dividende de 0,64 euro par action.
Mercredi soir à la Bourse de Paris, le titre FdJ avait clôturé en hausse de 1,40 %, à 23,88 euros. En novembre, l’action avait été introduite sur le marché au prix de 19,90 euros. Cette opération a rencontré un large succès populaire avec plus de 11 milliards d’euros souscrits pour des actions, de la part de particuliers comme d’investisseurs institutionnels.