La Française des Jeux a limité l’impact de la pandémie sur son activité semestrielle, grâce à un plan d’économies qui a permis de stabiliser sa rentabilité, alors qu’une « bonne reprise » est constatée depuis mi-mai, annonce, suite à la publication des résultats semestriels de l’opérateur (voir 29 juillet), une dépêche AFP que nous reprenons.
Sur les six premiers mois de l’année, la FDJ – entrée en Bourse fin 2019 – a enregistré un total de 6,9 milliards d’euros de mises, soit « un recul limité à 18 % » sur un an, selon le communiqué.
•• Dans le détail, les jeux de tirage s’affichent en baisse de 15 %, les jeux instantanés de 11 % et les paris sportifs reculent de 39 %, en raison d’une moindre fréquentation des points de vente due au confinement.
Au total, le chiffre d’affaires semestriel du groupe s’établit à 849 millions d’euros, en baisse de 10 % sur un an. C’est supérieur aux prévisions de l’agence Bloomberg qui tablait sur seulement 808 millions. La Française des Jeux voit son bénéfice net s’établir à 50,2 millions d’euros, contre 95,9 millions un an plus tôt.
•• L’opérateur explique avoir « enregistré des charges opérationnelles non courantes de 30 millions d’euros, comparé à 7 millions d’euros au premier semestre 2019, liées à une dépréciation de l’activité de paris sportifs au Royaume-Uni de sa filiale Sporting Group ».
Alors qu’en juin dernier, Mme Pallez avait indiqué que son groupe avait subi pendant la période de confinement un impact total « proche de 200 millions d’euros sur le chiffre d’affaires », la FDJ souligne mercredi que « l’impact mécanique du recul d’activité a été partiellement compensé par la réalisation d’une large part du plan d’économies de plus de 80 millions d’euros sur l’exercice 2020 ».