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8 Oct 2015 | Profession
 

FDJAbondante revue de presse au lendemain de la présentation du projet stratégique « FDJ 2020 » mettant le cap sur le numérique pour enrayer la lente érosion du nombre de ses joueurs et anticiper un fléchissement à venir pour ses jeux traditionnels  (voir Lmdt du 7 octobre). Parmi les points analysés, quel rôle reste à jouer pour les points de vente physiques ?

Les Echos• Les Échos : « La société ne précise pas en revanche la répartition de la croissance entre son réseau de points de vente, à travers lequel elle exerce un monopole, et les paris en ligne, secteur concurrentiel depuis 2010. Or, ce réseau en « dur » capte l’essentiel de ses prises de paris (sportifs), dont le montant total s’élevait à 2 milliards d’euros l’an dernier (+ 20 % par rapport à 2013), soit une part de 15,2 % des revenus de la FDJ, à comparer à 3 % en 2004 .
« De fait, ce réseau est plus que jamais essentiel. L’opérateur public va développer son offre dès le début de 2016, avec le doublement – de huit à seize – du nombre de disciplines support de paris contre 23 pour l’activité « on line ». Sont annoncés pour le réseau la Formule 1, le ski et des sports Olympiques ».

Le Monde• Le Monde : « Pas question pour autant de tout miser sur Internet et de lâcher les 32 500 bureaux de tabac, bars, kiosques, épiceries, etc. qui diffusent aujourd’hui les produits maison. Mme Pallez rêve plutôt de voir ses clients commencer à jouer dans un point de vente classique, continuer sur leur mobile, puis revenir au bureau de tabac pour se faire payer leurs gains. De même, de nouvelles applications sont prévues pour 2016 : elles permettront de préparer son Loto ou son Euro millions sur mobile, avant de l’enregistrer chez le détaillant en passant son téléphone devant un terminal ».

La Tribune• La Tribune : « Cap sur le numérique donc. Mais que les tenanciers des bars/tabac et autres magasins de presse se rassurent : hors de question d’abandonner les 37 700 points de vente physiques. L’achat physique reste au cœur du business model de l’entreprise, qui a réalisé 13 milliards d’euros de mises en 2014. D’autant plus que les clients y sont attachés. Selon un sondage Opinion Way, 61 % des adeptes des jeux de la FDJ aimeraient pouvoir continuer à acheter leurs tickets de grattage ou de tirage dans un point de vente traditionnel, comme c’est le cas actuellement. Toujours selon l’étude, 73 % des Français en général considèrent qu’Internet et les nouveaux supports ont modifié leur manière de jouer. 75 % des utilisateurs de la FDJ souhaitent ainsi que l’entreprise installe, dans les points de vente, des accès numériques comme des bornes, des tablettes, des écrans ou du wifi ».

5_logo_dauphine• Dans Le Dauphiné, le secrétaire général de la Confédération des buralistes, Jean-Luc Renaud, se montre plus prudent : « nous avons des craintes. La FDJ doit savoir qu’elle ne peut rien faire sans son réseau physique de points de vente. Si on joue en ligne ou sur son portable, mais qu’il faut continuer à valider son jeu dans un point de vente, ça nous va. Mais, si le numérique prend le dessus, alors nous ne serons plus du tout d’accord car notre réseau est essentiel sur le territoire ».