« Confirmation de la bonne orientation de l’activité » …
La Française des Jeux vient de publier ses résultats du 3ème trimestre (par rapport à la même période 2019). Nous reproduisons l’essentiel de son communiqué financier (voir aussi 29 juillet et 6 août).
La Française des Jeux (FDJ), premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France, publie son activité du troisième trimestre 2020 et ses nouvelles perspectives pour l’ensemble de l’année.
Pour Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ : « Le troisième trimestre a confirmé la bonne dynamique enregistrée depuis la mi-juin et une reprise de nos activités à des niveaux comparables à ceux de 2019. Le Groupe démontre ainsi sa résilience et sa réactivité (…) Ceci, grâce à la forte mobilisation de nos collaborateurs et de notre réseau de distribution, et aux mesures d’économies mises en œuvre dès mars dernier. »
•• Croissance des mises de +6 % sur le trimestre, à 4,4 milliards d’euros, et stabilité du chiffre d’affaires, à 0,5 milliard d’euros
Sur le trimestre, la dynamique enregistrée depuis mi-juin s’est accélérée, engendrant une croissance des mises de +6 %, avec un été atypique au cours duquel FDJ a bénéficié de facteurs favorables, notamment un calendrier de manifestations sportives fourni à la suite du décalage de nombreux événements initialement prévus au deuxième trimestre.
FDJ a enregistré :
• Une forte croissance des paris sportifs, +27 % à près de 1 milliard d’euros, tant en ligne qu’en point de vente.
• Une légère progression de l’activité loterie, +1 % à 3,4 milliards d’euros, caractérisée par :
. Des mises tirage stables : ce qui constitue une bonne performance dans la mesure où les mises tirage du troisième trimestre 2019 avaient été particulièrement élevées car elles avaient bénéficié de cycles longs exceptionnels. Compte tenu également du bon redémarrage d’Amigo.
. Des mises des jeux instantanés en légère croissance, +2 % à 2 milliards d’euros : FDJ a, en effet, dès l’été, renoué avec l’animation de son portefeuille de jeux.
• Des mises en progression sur tous les canaux de distribution :
. en point de vente de +3 %, à près de 4 milliards d’euros ;
. en ligne de +44 %, à près de 0,4 milliard d’euros, avec notamment la poursuite de la très bonne performance de la loterie en ligne, en croissance de plus de 40 %.
•• Les gains des joueurs ressortent à 3 milliards d’euros, en progression de plus de +9 %, soit un taux de retour aux joueurs (TRJ) de 69,3 %, à comparer à 67,3 % au troisième trimestre 2019. La progression du TRJ reflète l’évolution du mix des mises, avec une part plus importante des paris sportifs dont le TRJ a enregistré une forte augmentation. Celle-ci est liée notamment à plusieurs compétitions de football dont les résultats étaient plus aisément prédictibles, contrairement à ceux du premier semestre 2020.
Ainsi, le produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs), qui s’élève à 1,3 milliard d’euros, est quasi stable ; en conséquence, le produit net des jeux (PNJ = PBJ – contribution aux finances publiques), qui constitue l’essentiel du chiffre d’affaires du Groupe est également quasi stable.
Le chiffre d’affaires du groupe FDJ ressort à 0,5 milliard d’euros (+0,2%).
•• En cumul à fin septembre, les mises atteignent 11,3 milliards d’euros, en recul de -10 % par rapport aux neuf premiers mois de l’exercice 2019. Pour mémoire les mises et le chiffre d’affaires s’inscrivaient, à fin juin, respectivement en recul de -18 % et -15 %.
•• Perspectives 2020
Sans nouvelle dégradation significative de l’environnement sanitaire, qui se traduirait par de nouvelles fermetures de points de vente ou l’annulation et le report des principales compétitions sportives, le groupe FDJ anticipe une légère progression des mises au quatrième trimestre.
Cette progression sera notamment soutenue par un calendrier loterie fourni, avec le relancement de Keno, de Mots Croisés et d’Amigo, et le lancement d’un second jeu phygital « Qui veut gagner des Millions ».
Quant au calendrier des paris sportifs, il est globalement comparable à celui du quatrième trimestre 2019.
En conséquence, les mises annuelles ressortiraient à environ 16 milliards d’euros, soit un recul limité à ~-6 % sur l’ensemble de l’année.