Le milliardaire et ex-maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé, ce mardi 10 septembre, une campagne dotée de 160 millions de dollars pour faire interdire les cigarettes électroniques aromatisées aux États-Unis, s’inscrivant dans le cadre de l’émoi suscité, tout récemment, par les décès dus à de mauvais usage de cigarettes électroniques (voir Lmdt du 9 septembre).
« C’est une crise sanitaire urgente, et les fabricants de tabac en sont la cause », a affirmé ce militant anti-tabac de longue date, sans nuances, qui avait fait adopter une série d’interdiction de fumer et de vente à New York (voir Lmdt des 5 novembre et 14 octobre 2013).
« On connaît les méthodes des grands du tabac. Ce n’est pas la première fois. Ils ciblent les enfants, les mettant en grave danger » a ajouté Michael Bloomberg dans un éditorial publié dans le New York Times, et co-signé avec le responsable de la Campagne pour des Enfants sans Tabac, Matt Myers.
Dénonçant l’inaction qu’il prête à la Food and Drug Administration, il a indiqué que la campagne – dotée (rappelons-le) de 160 millions de dollars sur trois ans – aurait d’abord pour but de faire interdire – dans « au moins 20 villes et états américains » – les cigarettes électroniques aromatisées.