La direction de Seven & I Holdings (contrôlant le réseau de 7-Eleven dans le monde et au total … 85 000 supérettes) a fait savoir au groupe canadien Couche-Tard (17 000 points de vente de proximité dans le monde, dont 6 000 « dépanneurs » vendant du tabac au Canada) qu’il refusait son offre de rachat pour 39 milliards de dollars … (voir 26 et 29 août).
Le groupe japonais estime que l’offre du Canadien « sous-évalue grossièrement les possibilités de développement » de 7-Eleven.
À cette occasion, Les Échos (édition du 9 septembre) revient sur le modèle des magasins de proximité « konbini » japonais : « on peut y faire ses courses de base, s’offrir un café chaud à 1 euro, payer sa facture d’électricité, retirer un colis, acheter une chemise blanche pour un rdv de dernière heure, imprimer ses photos de vacances ou réserver son billet pour le match de baseball de dimanche … Dans de nombreuses campagnes dépeuplées, ces magasins sont souvent le dernier lieu de socialisation et presque l’ultime bastion de service public. »
Cela ne vous rappelle rien ?