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3 Déc 2018 | Profession
 

En fait, plusieurs buralistes ont bien été victimes de la vague de violence contre les forces de l’ordre et de pillage de commerces, à l’occasion de la journée des Gilets jaunes à Paris, samedi dernier (voir Lmdt du 2 décembre).

•• Cet après-midi-là, M. Laisman – du café-tabac-brasserie « Le Corona Imperial », avenue Kléber – a juste eu le temps de faire évacuer ses clients (toutes les tables de la brasserie étaient occupées) dès qu’il a entendu la rumeur de la horde de casseurs, d’après les premiers éléments que nous avons recueillis.

Le temps de fermer en urgence. Las. Les émeutiers s’en sont pris au rideau qui venait d’être baissé. Ils sont parvenus à pénétrer dans l’établissement : le linéaire tabac a été pillé. Le meuble FDJ mis à terre. Alors que l’épouse de M. Laisman était réfugiée dans la cave.

•• « Flor de Cuba », près de la Place du Trocadéro a aussi été pillé et « Le Balzac », avenue Friedland, a, au minimum, été victime de casse.

•• Ce matin, à Bercy, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, reçoit les représentants des organisations professionnelles « afin de réaliser une nouvelle évaluation des conséquences économiques du mouvement ». La Confédération des buralistes y est représentée.