Des fabricants de produits du vapotage opérant en France ont créé la fédération professionnelle France Vapotage pour défendre leurs intérêts et faire la promotion de la cigarette électronique comme « outil de sortie du tabac », annonce l’AFP ce mercredi (voir Lmdt du 31 août).
Ses six membres fondateurs sont les cigarettiers britanniques British American Tobacco (BAT) et Imperial Brands, le luxembourgeois Landewyck, deux fabricants de produits pour cigarettes électroniques, Nhoss et Le Distiller, et la boutique spécialisée Eway.
•• Cette fédération a « pour mission d’instaurer, auprès de l’ensemble des parties prenantes, publiques et privées, françaises et européennes, tout échange constructif propre à servir les intérêts du vapotage », affirme-t-elle dans un communiqué.
Elle veut « créer les conditions optimales du dialogue » entre entreprises, pouvoirs publics, communauté scientifique et consommateurs, affirme son président, Ludovic Froissard, directeur général de Landewyck France, cité dans le communiqué.
•• Enfin, la fédération promeut « la transparence et le contrôle des produits et des ingrédients » du vapotage, veut voir « préservé le jeu concurrentiel dans la vente et la distribution » de ces produits. Elle souhaite voir « simplifiées » les règles relatives au vapotage dans les espaces collectifs.
Sur ce secteur, les boutiques indépendantes de cigarettes électroniques se sont regroupées au sein du syndicat interprofessionnel des indépendants de la Vape (Si2V) en mars.
Existent aussi la Fivape (Fédération Interprofessionnelle de la Vape) et, côté usagers, l’Aiduce (Association Indépendante Des Utilisateurs de Cigarette Électronique) et Sovape.
•• Selon une étude réalisée par le cabinet Xerfi en juillet 2017, le vapotage a représenté l’an dernier un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros en France.