Épisode numéro 7 de notre revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 16 et 15 mai).
•• Ouvert le 4 octobre, fermé (en partie) pour cause de coronavirus le 14 mars au soir … Les repreneurs d’un bar-tabac-presse de Châtillon-en-Vendelais (1 700 habitants, 12 kilomètres de Vitré) font contre mauvaise fortune bon cœur.
« Pour l’instant, notre trésorerie et la compréhension de notre banquier nous permettent de passer le cap. Nous sommes très sobres en ce qui concerne nos revenus personnels. Et nous sommes autorisés à vendre du tabac et des journaux, ce qui nous assure une rentrée d’argent régulière », expliquent-ils.
C’est aussi ce qui permet au relais postal de continuer à fonctionner, bien qu’en horaires réduits : « nous avons choisi de maintenir ce service au public, y compris dimanche et lundi, dès lors que le tabac est ouvert ». Le PMU est rouvert depuis mardi.
La conjoncture oblige à retarder les travaux d’amélioration envisagés cette année. La terrasse sera bien créée pour l’été, mais il s’agira d’une simple aire gravillonnée en attendant mieux l’année prochaine. Quant aux soirées culturelles, elles commenceront dès que cela sera autorisé. « Nous tenons bon, mais il ne faudrait pas que cela dure jusqu’en septembre » (Ouest France).
•• Envie de retour au pays …Ce couple a posé ses valises dans un bar-tabac-presse à Gouesnac’h (2 700 habitants entre Bénodet et Quimper) : « tout le monde se connaît dans la commune, et nous avons rapidement pris nos marques ». Il a cependant dû s’adapter au confinement et limiter ses activités au tabac, presse, jeux et boissons sans alcool à emporter.
« On a profité du contexte exceptionnel pour faire des travaux de rafraîchissement : peinture et réfection des banquettes » rapporte le buraliste. Le couple n’attend plus qu’une chose : rouvrir le bar, selon les mesures de sécurité imposées (Le Télégramme).