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12 Juil 2022 | Profession
 

En réaction au discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne, prononcé ce 6 juillet à l’Assemblée nationale, la CPME (première organisation d’entrepreneurs en nombre d’adhérents ainsi que de représentativité / la Confédération des buralistes en étant un des membres actifs) a publié un communiqué que nous reprenons.

La Première ministre a présenté les priorités de son gouvernement. À cette occasion, elle a fait un véritable plaidoyer en faveur du travail, source d’émancipation, de liberté d’entreprendre et de création de richesses indispensables au financement de notre protection sociale et en particulier des retraites.

•• Sur ce point, elle considère indispensable de travailler progressivement plus longtemps, ce qui nous paraît effectivement incontournable. Il est d’autant plus regrettable que l’incitation, que nous appelons de nos vœux, à effectuer des heures supplémentaires, n’ait pas été évoquée.

•• Quant à la cible que constitue le plein emploi, le seul accompagnement des demandeurs d’emploi par Pôle emploi rebaptisé « France Travail », ne saurait suffire sans une véritable réforme du système d’indemnisation de l’assurance-chômage, prenant en compte la nécessaire incitation à la reprise d’un emploi. La pénurie de main d’œuvre actuelle, sans précédent, oblige en effet à agir rapidement pour ne pas mettre en péril une croissance déjà fragilisée par les coûts de l’énergie et des matières premières.

•• Élisabeth Borne s’est également positionnée pour une écologie de progrès, qui ne passe pas par la décroissance, ce qui rejoint bien entendu les positions de la CPME. De même elle a réaffirmé, et cela mérite d’être salué, la volonté du gouvernement de ne pas augmenter les impôts ( …)

•• La CPME déplore par contre le fait que la réforme de la fonction publique n’ait même pas été évoquée. Quant au rétablissement de l’équilibre des finances publiques, il manque singulièrement d’ambition, la dette, selon la Première ministre, ne devant « commencer à baisser qu’à partir de 2026 ». Il est en effet à craindre que l’augmentation actuelle des taux ne devienne rapidement insupportable.