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20 Août 2020 | Profession
 

Le port du masque se généralise dans un nombre croissant de villes, dans beaucoup de quartiers et jusque dans les entreprises. Reste que certains réflexes ne sont pas encore systématiquement adoptés par tous nos concitoyens dès lors qu’ils entrent dans un magasin. 

D’où beaucoup de patience pour les commerçants de proximité, notamment les buralistes, appelés à rappeler régulièrement des clients à leurs responsabilités.

•• Ainsi, à Chalon-sur Saône, alors que le port du masque est obligatoire dans le centre depuis ce 18 août, des buralistes peinent encore à faire respecter l’obligation, d’après un reportage du Journal de Saône-et-Loire.

 Un tabac-presse, sur l’île Saint-Laurent, a fermé plus tôt que prévu cet été, « face à l’incivilité et à la montée en puissance des agressions verbales et physiques (…)  nous nous voyons dans l’obligation d’anticiper notre fermeture », explique un mot affiché sur la porte. La patronne aurait même reçu une gifle de la part d’un client.

 « Avant ces deux dernières semaines, c’était une catastrophe : un client sur deux ne le mettait pas. Plus on a été conciliants, plus ils en profitaient » témoigne un confrère dans le même quotidien. Alors, avec ses employés, il a décidé de ne plus servir les clients récalcitrants. Insultes, agressions verbales, menaces … L’ambiance est vite devenue lourde dans le magasin. Même des habitués faisaient de la rébellion.

Au bout de quinze jours, le pli a fini par être pris.  « Avec l’obligation de le porter dans la rue , ça va nous éviter de faire la police »,  espère-t-il, « vu que c’est obligatoire, ils n’auront plus l’excuse de l’oubli. »

•• Autre cas en région Ile-de-France.

Dans certains bar-tabac à Mantes-la-Jolie, beaucoup abusent de la tolérance entre consommation assise (sans masque) et déplacement (avec). Lors du passage du journaliste de 78actu, dans la file pour acheter des cigarettes, près d’un client sur deux ne respectait pas la loi. Beaucoup plaident « l’oubli ».

« Je n’arrête pas de le répéter », glisse la responsable d’un bar-tabac ; « vous avez beau leur dire, ils s’en fichent », commente une employée.