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26 Mar 2020 | Profession
 

Rien de banal dans ce quotidien. Non seulement cette extraordinaire crise sanitaire va, à terme, rebattre les cartes économiques (il y aura un avant et un après) mais ces mêmes cartes sont actuellement complètement mélangées.

Ce sont des buralistes de centres-villes qui ne voient plus un chat. Alors que leurs collègues de zones résidentielles reçoivent un flux de clients toute la matinée.

Ce sont les frontaliers qui revoient ces « anciens clients qui se sont remis à fumer ». Tandis que d’un bourg à l’autre, la situation peut être totalement contrastée : certains collègues « font leurs chiffres », d’autres sont confrontés à ces grands calmes si peu habituels dans la profession.

Les zones de chalandise ne répondent plus au même logiciel. Telle est la logique inexorable du confinement.

•• Fragilité : à l’instar du reste de l’économie, le réseau des buralistes est entré en grande fragilité.

Les indicateurs d’un fabricant de caisse font état d’une chute globale du nombre de tickets/jour de plus de 55 %. Et la hausse des paniers-moyens (on passerait de 15 à plus de 20 euros) ne saurait compenser. Dans ce contexte de fragilité, la prudence dans la gestion est plus qu’impérative. Les aides et autres facilités ne doivent pas tromper. Ce qui est accordé dans ces circonstances exceptionnelles devra être remboursé.

•• FDJ : délais dans le paiement des gains; gestion assouplie des prélèvements des détaillants; mise à disposition des supports pour les messages sanitaires; suspension de l’Amigo et ce message sur « le jeu qui ne peut être qu’un achat de complément » … Ces mesures annoncées par la FDJ, hier soir ( voir 25 mars ), sont le fruit des échanges nombreux qui se sont tenus entre l’opérateur, Philippe Coy, Sophie Lejeune et Alain Sauvage depuis le début de la semaine.

•• Relay : les 300 points de vente Relay devraient fermer, cette fin de semaine.