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20 Mar 2020 | Profession
 

Ce premier jeudi de confinement aura été un « jour entre deux » : entre le soleil au-dessus des têtes et la chape de plomb du confinement ; entre le grand creux d’activité chez les buralistes de mercredi, un regain d’activité hier (mais pas l’équivalent d’un jeudi ordinaire, jour traditionnellement calme déjà) et l’inconnue de ce que va donner cette fin de semaine.

Une minorité de buralistes a choisi de ne pas ouvrir (la plupart ont une activité bar très dominante) ; une grande majorité a opté pour un aménagement d’horaires.

•• Le problème des banques : c’est un souci rapidement identifié par l’État-major de crise qui se tient en permanence à la Confédération (voir 19 mars) …

Les difficultés pour les buralistes qui souhaitent ramener du numéraire (pièces et billets) à leur banque : des DAB/ caissiers automatiques se mettent en défaut ; un certain nombre d’agences se ferment. Tout cela parce que les droits de retraits se multiplient parmi les personnels bancaires ou de sociétés de convoyage de fond. Philippe Coy est en échange permanent avec Bercy sur le sujet.

•• Verbalisation de buralistes : … comme de boulangeries, d’ailleurs. Sur le sujet de la « vente à emporter ». Il semblerait qu’un peu partout, des fonctionnaires de police se soient montrés zélés. Trop zélés, souvent.

Or la vente à emporter est autorisée. La vente à emporter de café, par exemple. En fait, ce qui semble poser problème … c’est l’attitude du consommateur. Si celui-ci stationne avec son café dans le point de vente ou devant l’établissement avec quelques copains … alors, là, il y a problème avec la nouvelle norme impérative de « distanciation sociale ».

•• Chômage partiel : il y en a certains, dans les cabinets comptables ou du côté de l’administration, qui n’ont pas encore compris que nous étions en état de guerre. Et font semblant de ne pas avoir entendu que le Gouvernement a décidé en urgence (il est en cours de rédaction et de publication des textes nécessaires) que, faute d’activité, tout ou partie du personnel peut être mis en chômage partiel … même si le commerce reste ouvert et continue son activité.