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15 Mar 2020 | International, Profession
 

Écoles, cafés, restaurants, discothèques sont fermés en Belgique, depuis ce vendredi 13 mars, afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Les magasins qui ne fournissent pas de produits ou services « essentiels »  (hors alimentation et pharmacie) doivent rester fermés le week-end.

Se pose la question des points de vente tabac et presse.

•• L’organisation professionnelle des « libraires/presse » indépendants et francophones, (Prodipresse / voir 15 janvier) est montée au créneau pour demander une dérogation claire et nette pour le week-end.

Xavier Deville, le président (photo), dénonce « le grand flou » autour de cette décision : « que doit-on entendre par magasin d’alimentation ? Les libraires (vendeurs de tabac aussi / ndlr) qui proposent des friandises ou boissons ont tous des autorisations de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). Doit-on dès lors les considérer comme un magasin d’alimentation ? ».

•• Autre incohérence soulevée par le représentant du réseau : le statut des night-shops. « Eux sont considérés comme des magasins d’alimentation, de première nécessité. Mais tout le monde sait bien qu’ils vendent surtout de l’alcool et du tabac. Pourquoi eux auraient-ils le droit d’ouvrir leurs portes et pas les libraires traditionnels ? ».

/ •• Tout en rappelant que le samedi est souvent leur plus gros jour de la semaine, il défend que « dans un moment de crise comme celui-ci, l’accès à l’information est un droit primordial ».

Argument que n’a pas entendu le Centre de Crise : « les magasins de journaux ne fournissent pas un service vital et devront dès lors garder portes closes le week-end ».