Réussite : organisation bien réglée dans un contexte sanitaire contraint; grandes annonces et bonne ambiance; beaucoup d’informations livrées … les participants à ce congrès des buralistes (21 et 22 octobre) ne regrettent pas leur déplacement. Malgré ce couvre-feu imposé à leur soirée.
•• Olivier Dussopt : le ministre des Comptes publics a démontré qu’il était pleinement « entré dans le dossier buralistes » comme en a témoigné son aisance à répondre aux questions. L’ovation reçue à l’évocation de la mesure sur la limitation du transport de tabac par les particuliers à une cartouche a dû y contribuer.
•• Alain Griset : le ministre des PME a remplacé au pied levé Bruno Le Maire dont la venue au congrès des buralistes était inscrite à son agenda officiel (mais le ministre de l’Économie s’est retrouvé mobilisé au dernier moment par une réunion gouvernementale).
Alain Griset a donc ouvert le congrès avec Philippe Coy avant de détailler le dispositif d’aides gouvernementales aux petites entreprises. Le ministre n’a pas caché qu’il avait été impressionné par le discours d’ouverture du président des buralistes.
•• Émotions : … à l’évocation des efforts d’adaptation du réseau aux contraintes imposées par la pandémie. Lors du rapport moral, percutant et particulièrement dynamique, de Sophie Lejeune ou à l’occasion d’une table ronde-témoignages de présidents de fédération départementale. « Naturellement, nous avons révélé notre rôle de commerce d’utilité locale ».
•• Au cœur des débats : disposition particulière pour cette année, les intervenants sont au centre (scène en longueur, pupitre et « desk » invités) alors que les congressistes siègent tout autour. Une bonne manière de faciliter la communication avec les congressistes. Une certaine façon de pouvoir se concentrer sur les moments-clés. « Une ambiance de vestiaires avant un grand match » (Philippe Coy).
•• Communication : Isabelle Braun-Lemaire (Directrice générale de la Douane) a insisté sur « un quatrième volet » au nouveau Plan Tabacs 2020-2021 (voir 21 octobre) : plus de communication sur la lutte contre les trafics.
•• « Dans tout effort collectif, l’essentiel c’est de savoir rester bons dans les moments difficiles ». Bernard Laporte est venu témoigner, devant les congressistes, de ses expériences de joueur, entraîneur, ministre et président de fédération. « Vous, buralistes, vous recevez toujours des clients … Nous, on se retrouve avec des stades vides et des vestiaires fermés … »
•• « L’année dernière, le slogan de notre congrès était … au cœur de l’action. Nous venons d’obtenir des mesures qui nous font gagner 2 ans de visibilité, 2 ans de sécurité. Cette année, notre slogan c’est … osons demain ! » (Philippe Coy)