Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
2 Avr 2022 | Trafic
 

Nous publions l’intégralité d’un communiqué de La Douane judiciaire à propos de l’importante saisie de 19 tonnes de tabac de contrefaçon opérée dans l’agglomération lyonnaise et que nous avons déjà relatée ici, tant elle dévoile l’emprise de réseaux mafieux sur le marché parallèle du tabac (voir 31 mars).

Ci-dessous, le texte du communiqué.

•• La Douane judiciaire (Service d’enquêtes judiciaires des finances – SEJF) vient de démanteler en France une organisation criminelle arménienne spécialisée dans les cigarettes de contrefaçon.

Lors de cette opération réalisée avec l’appui d’Europol et du RAID, 11 individus ont été arrêtés, 2,5 tonnes de tabacs de cigarettes de contrefaçon saisies, ainsi que 100 000 euros en espèces, 150 000 euros en billets de loterie gagnants, quatre armes et de nombreuses munitions.

11 individus soupçonnés de faire partie d’une bande criminelle organisée arménienne impliquée dans l’importation et la distribution massive de cigarettes de contrefaçon ont été arrêtés dans la région lyonnaise par le Service d’Enquêtes Judiciaires des Finances, avec le soutien du Centre européen pour la criminalité financière et économique (EFECC) d’Europol.

•• Plus de 40 enquêteurs de la douane judiciaire, avec l’appui du RAID, et de deux experts d’Europol déployés sur le terrain, ont perquisitionné simultanément 13 sites, comprenant des locaux industriels ainsi que des domiciles privés, dans l’agglomération lyonnaise.

Outre les arrestations, plus de 2,5 tonnes de cigarettes de contrefaçon ont été saisies, ainsi que 100 000 euros en espèces et 150 000 euros en billets de loterie gagnants achetés par les criminels pour blanchir les profits. Quatre armes de poings ainsi que de nombreuses munitions ont été également saisies.

Lors de leurs investigations, les enquêteurs français ont découvert que les cigarettes de contrefaçon provenaient de différents pays européens, avant d’être stockées dans des entrepôts situés dans des zones industrielles puis revendues au marché noir dans l’agglomération lyonnaise, mais également sur l’ensemble du territoire national.