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22 Nov 2018 | Trafic
 

Le sénateur Xavier Iacovelli qui organise, vendredi prochain, un débat sur « les origines du commerce parallèle du tabac et les solutions pour y mettre fin » (voir Lmdt des 13 et 19 novembre) a livré une déclaration au site spécialisé Contrefaçon Riposte. Nous en avons extrait l’essentiel.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il a déjà quelques idées sur le sujet.

•• « J’ai à ce jour la confirmation de la présence de parlementaires, de représentants des cigarettiers, de buralistes, d’associations anti-tabac, de l’International Tax Stamp Association (ITSA) – l’association qui a déposé le recours contre les textes européens devant la Cour de Justice de l’Union européenne – d’associations proches des cigarettiers, un débat qui permettra par conséquent d’avoir un vrai échange, utile.

« Je n’ai pas de doutes que ce débat du 23 novembre va mettre en lumière de vraies questions, de vraies problématiques sur la façon dont nous traitons la question du commerce parallèle du tabac, et sur les changements majeurs que nous devons apporter.

•• « Si les mesures nécessaires n’ont pas été prises, c’est qu’il existe toujours un double débat sur les causes et origines du commerce parallèle du tabac et sur les solutions à mettre en œuvre pour y remédier.

« Sur l’origine du commerce parallèle de tabac tout d’abord : alors que les cigarettiers se posent en victimes du commerce parallèle, plusieurs études de l’OMS, d’associations antitabac ou de parlementaires les tiennent responsables de l’essentiel de l’alimentation des trafics (…)

« Ainsi, l’OMS, Emamnuel Macron ou le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, considèrent que les cigarettiers ne doivent en aucun cas être associés aux mesures de lutte contre le commerce parallèle de tabac. Au contraire, l’UE, Édouard Philippe et Bercy estiment qu’il faut collaborer avec l’industrie du tabac, la Santé ne se prononçant pas. »