« Résilience », c’est le mot qu’a choisi Philippe Coy présent à l’assemblée générale de la fédération des buralistes de l’Ariège, au côté de Gérard Maury, président départemental, le 29 octobre (voir 26 octobre).
Questionné par La Dépêche du Midi sur l’avenir de ce métier, il met en avant les qualités d’adaptation des professionnels sur tout le territoire.
•• « Le plus grand risque serait de ne pas regarder cet avenir avec sérénité et audace. Nous devons évoluer avec ce qui se passe dans la société. C’est pourquoi nous n’avons pas d’inquiétude massive mais une certaine résilience », confie Philippe Coy.
Concernant le commerce parallèle, il indique que « le trafic est partout et a toujours existé ». Il parle d’un « mal qui a touché tout le territoire ».
•• Selon lui, tout est une question d’adaptation et de « résistance du réseau des buralistes français ». Le président indique que les fermetures de bureaux de tabac sont en baisse. Durant la pandémie du Covid-19, les bureaux de tabac ont été considérés comme « commerces essentiels », ce qui prouve, d’après le président national, que les buralistes ont « un rôle de proximité et de service public ».
« Nous avons maintenant le projet de devenir un vrai complément de service public en proposant un service postal, une aide pour remplir sa fiche d’impôts et même des distributeurs bancaires pour retirer du liquide », assure Philippe Coy qui souligne que ces commerces ont une amplitude horaire rare, ce qui permet aux clients de venir quand ils le souhaitent.
Le président national se veut aussi rassurant sur les nouveaux entrepreneurs qui se lancent en tant que buralistes : « nous avons une moyenne d’âge en baisse donc c’est positif parce que les jeunes n’ont pas peur de commencer dans cette profession ».