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20 Jan 2020 | Profession
 

C’est une réunion plus professionnelle que strictement syndicale qui a été proposée, hier après-midi, par Laurent Simon (président des buralistes du Val-de-Marne) et Philippe Alauze (secrétaire général des buralistes d’Ile-de-France) à leurs collègues du département.

Et le succès a été au rendez-vous. Sous le signe de la Transformation.

•• Le lieu ? « Le Petit Caporal », l’établissement quasi-mythique de Philippe Alauze à Maisons-Alfort : quartier-général de la manifestation du 7 octobre 2017 (avec des buralistes sur le périphérique contre le paquet à 10 euros …) mais aussi 1er point d’implantation du Compte Nickel.

Ce dimanche, le lieu avait été aménagé par Armelle et Philippe Alauze, ainsi que toute leur équipe, afin d’accueillir collègues et partenaires pour ce « forum des buralistes du Val-de-Marne » : plus de 120 personnes ont répondu au rendez-vous. Entre la réunion-débat et l’apéritif pris entre les mini-stands des sociétés présentes, le temps est passé très vite.

•• Lancée par Bernard Gasq, la réunion-débat aura permis à Laurent Simon de distiller l’une de ces formules dont il a le secret, quitte à l’emprunter à Darwin : « les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, ce sont celles qui savent s’adapter … les buralistes ont décidé de s’adapter, de se transformer. »

Et les autres interventions de porter sur la nécessité d’évoluer, sans états d’âme, avec lucidité et en s’appuyant sur des relais de croissance réels : du vapotage aux jeux, de la monétique au relais-colis, pour ne prendre que ces exemples. Un certain nombre de partenaires sont intervenus : mais des témoignages brefs, pas de discours académiques.

L’activité tabac a été évoquée : mais non sans discernement, sous l’angle de son inéluctable décroissance en volume ; tout en soutenant des mesures concrètes à faire appliquer contre le marché parallèle.

•• « Ici, nous avons la preuve que les buralistes ont changé de méthode » devait rebondir Philippe Coy, « nous apprenons à nous adapter, à innover, à entreprendre plus et mieux : seule solution pour l’avenir de notre métier et la valeur de nos points de vente (…) « Chacun a sa place dans la Transformation : totale ou partielle. Nous avons suffisamment de collègues qui bénéficient actuellement de la Transformationplus de 550 – pour affirmer : la Transformation, cela fonctionne ! »

•• Philipe Alauze a également présenté le projet, lancé pour les buralistes d’Ile-de-France, « d’écrans publicitaires dans les points de vente, visibles de la rue pour booster les ventes et valoriser l’offre ». Une contribution supplémentaire à la Transformation.

•• En fin d’après-midi, les buralistes sont restés nombreux, et un certain temps, autour des stands des partenaires. Partout, on parlait points de vente, parcours-clients, travaux, financements, recherches d’opportunités, avenir … un avenir de buralistes. Un changement de logiciel, aussi.