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9 Fév 2021 | Profession
 

Exceptés les magasins alimentaires et les pharmacies, toutes les boutiques ont dû baisser le rideau dans les centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés. Les buralistes installés dans ces centres sont directement concernés par ce décret (voir aussi 3 février).

•• « Je ne comprends vraiment pas pourquoi nous avons pu ouvrir pendant les deux confinements mais plus maintenant » commente, dans La République du Centre, un buraliste de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret). « La boulangerie et le chocolatier voisins ont le droit d’ouvrir. Tous les autres bureaux de tabac situés en ville ou dans des galeries de moindre importance ont le droit, mais pas nous. Nous étions considérés comme commerce essentiel et désormais nous ne le sommes plus ? Ce n’est vraiment pas logique … »

•• Plusieurs buralistes sont concernés à Rennes et dans sa périphérie, selon Ouest France.

« C’est la première fois que des buralistes doivent fermer depuis le début de la crise sanitaire (…) On a l’impression d’être une virgule oubliée dans un texte » déplore le patron d’un tabac-presse qui a repris son affaire en octobre dernier.

Dés 11 heures 30, ce 1er février, un inspecteur de la répression des fraudes est passé dans la galerie pour lui confirmer sa fermeture. « On a tout réinvesti, on s’est endettés. Cela fait quatre mois qu’on travaille pour garder les clients. Je fais comment pour les emprunts ? ».

À la tête d’un tabac-presse depuis début janvier à Saint-Grégoire, un autre déclare « On vend de la presse, il faut que l’on reste ouvert ! En tant que commerces essentiels, on veut une dérogation de la préfecture pour que l’on puisse travailler, tout simplement. »