Vite désarmé
• Hérault. Alors qu’il allait fermer son tabac-presse ce mardi 4 février, un buraliste de la zone commerciale à Castelnau-le-Lez (aux portes de Montpellier), a vu débarquer un client inattendu : un inconnu armé d’un couteau.
Malgré la menace très proche de la lame, le buraliste a rapidement constaté que le braqueur, en état d’ivresse, tenait des propos incohérents et qu’il était par conséquent vulnérable. En quelques secondes, il a désarmé l’homme au couteau.
Ce dernier a été interpellé par les policiers municipaux et les gendarmes de Castelnau-le-Lez, rapidement sur place. Le SDF a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie.
Erreur de livraison
• Seine-Maritime. Deux jeunes livreurs s’apprêtaient à décharger des journaux destinés à un tabac-presse à Fécamp, ce lundi 3 février vers 5 h 30, quand ils ont été braqués par deux individus encagoulés et gantés, armés d’une grosse bombe lacrymogène. Ces derniers leur ont réclamé des cigarettes, persuadés qu’il s’agissait d’une livraison de tabac.
Malgré les dénégations des victimes, les agresseurs les ont obligés à ouvrir leur camionnette sous la menace de leur bombe. Face à l’évidence, ils ont à nouveau fait usage de leur lacrymogène et ont enfermé les livreurs dans leur véhicule, avant de prendre la fuite. Prudents, les « prisonniers » ont attendu quelques instants avant de sortir et d’appeler la police.
Le tiroir-caisse a résisté
• Rhône. Samedi 1er février dans l’après-midi, trois individus masqués ont débarqué dans un tabac-presse multi-services à Solaize (à une vingtaine de kilomètres au sud de Lyon).
Sous les yeux du buraliste, ils ont pu s’emparer d’une dizaine de paquets de cigarettes mais n’ont pas pu ouvrir le tiroir-caisse. Ils ont alors pris la fuite.
Sang-froid absolu
• Maine. Trois jours avant la tentative de braquage survenue à Seiches-sur-le-Loir (voir 4 février), une autre tentative de vol à main armée a été commise à Angers, dans un tabac-presse également. Ce vendredi 31 janvier peu avant 13 heures, deux individus ont fait irruption, l’un restant à l’entrée pour faire le guet, l’autre, bombe lacrymogène à la main, est allé réclamer la caisse et des jeux à gratter.
Les deux buralistes n’ont pas cédé à la menace même quand ils ont été aspergés de gaz. Les deux braqueurs ont préféré prendre la fuite, à pied.
Un métier à risque
• Mayenne. Plus de deux mois après le cambriolage de son bar-tabac, un buraliste à Laval peine à s’en relever et songe à tout plaquer.
Dans la nuit du 28 novembre, trois individus sont entrés par effraction et ont procédé à une véritable razzia après avoir coupé le système de sécurité. Paquets de cigarettes, jeux à gratter, téléphones portables, box et routeurs internet, colis déposés pour le relais, la caisse du bar… Tout y est passé, jusqu’à la borne PMU forcément vide. Les malfaiteurs sont ensuite montés à l’étage, dans l’appartement personnel du buraliste où ils ont pris deux ordinateurs portables, un coffre et son contenu, des effets personnels, montre, chemises … Les cambrioleurs ont enfin vidé la réserve du bar-tabac qui venait d’être approvisionnée.
« C’est devenu un métier à risque » témoigne le buraliste dans Ouest France, « les voleurs ne braquent plus les banques mais les bureaux de tabac (…) Je n’ai qu’une hâte, c’est de partir. À 58 ans, j’approche de la retraite. J’aimerais vendre et partir. On travaille sept jours sur sept, et on perd tout d’un coup. C’est comme un coup de massue. »