Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
8 Déc 2019 | Profession
 

Sur le palier de l’appartement de la buraliste

• Doubs. Ce mercredi 4 décembre, une buraliste du quartier de la gare à Besançon rentrait chez elle, avec la recette du jour en poche, accompagnée par son employé afin de sécuriser son trajet. Arrivés sur le palier de l’appartement, ils se sont trouvés … face à un homme armé.

L’employé a tenté de se jeter sur l’arme mais le malfaiteur, capuche sur la tête, lui a asséné un violent coup de crosse

S’emparant d’un sac plastique (contenant seulement des denrées alimentaires), l’agresseur s’est alors engagé précipitamment dans l’escalier, rejoint par une complice qui se trouvait à l’étage supérieur … Mais la suite a pris un tour compliqué : affolement, trébuchement, grosse chute, jambe apparemment cassée … et fuite éperdue à cloche-pied pour le voleur aidé de sa complice.

Tout cela pour se retrouver, quelques temps après, aux urgences de l’hôpital   … face à face avec la buraliste et son employé blessé. Leur interpellation par la police a eu lieu sur place.

En comparution immédiate ce vendredi 6 décembre, les deux agresseurs toxicomanes ont avancé le bel argument de difficultés financières. « C’est des gens que j’aime bien. Je vais acheter des cigarettes tous les soirs chez eux » a tenu à préciser la femme complice

Devant la violence des faits, les juges ont prononcé des condamnations de 3 ans dont 1 avec sursis pour l’homme et 10 mois dont 2 avec sursis pour sa campagne complice.

Au bord de la faillite

• Corrèze. Un couple de Montpelliérains a décidé, en 2016, de tout quitter pour s’installer en Corrèze et ouvrir un bar-tabac à Objat. Mais en février dernier, en faisant le point avec le comptable, les buralistes s’aperçoivent qu’il manque plus de 30 000 euros dans les comptes.

La voleuse n’est autre que leur employée, ont révélé les images de vidéo-surveillance. La jeune fille récupérait discrètement des jeux à 3,5 et 10 euros, les activait et les prenait pour elle. Elle dérobait jusqu’à 400 euros de jeux à gratter par jour.

Si le couple a mis du temps à se rendre compte de la supercherie c’est qu’il accueille de très gros gratteurs dans son établissement. Reste que ces vols en série pourraient leur coûter très cher. Les buralistes se sont portés partie civile. Le procès aura lieu le 9 janvier.