Et la buraliste ? Pas de sursis pour elle ?
• Vosges. Le braqueur à l’arme blanche d’une buraliste d’Épinal (voir Lmdt du 10 août) a été condamné par le tribunal correctionnel, ce mardi 10 septembre, à dix mois de prison …entièrement assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve de deux ans.
Suivi depuis plusieurs années pour troubles mentaux, le prévenu a été considéré « en état limite » par les experts.
Mais on n’oubliera pas que le choc psychologique pour la buraliste a été très violent. Elle s’était vu prescrire dix jours d’incapacité de travail.
Souriez, vous êtes filmés
• Val-d’Oise. Dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 septembre, coup sur coup, deux bars-tabacs ont été la cible de malfaiteurs, vraisemblablement une seule et même bande.
• Vers 3h40, l’alarme du bar-tabac PMU à Le Thillay (limitrophe de Gonesse) a retenti. Le buraliste, vivant sur place, est réveillé aussitôt. Il est descendu en moins d’une minute et n’a trouvé personne sur place. Ce sont les dispositifs de sécurité qui ont mis en fuite les voleurs, repartis bredouilles.
• À 4 heures du matin, nouvelle alarme, et cette fois c’est un bar-tabac à Écouen qui est visé. A 11 kilomètres. Le volet métallique a été forcé, la porte vitrée du commerce explosée. Là, avant de s’enfuir, il s’avère que c’est toute une bande qui a le temps de voler du tabac et des jeux.
Les différentes images de vidéosurveillance, récupérées par les gendarmes sur ces deux lieux, ont permis d’identifier la voiture des voleurs.
L’employé volait une dizaine de jeux par jour
• Corrèze. Une enquête de plus de six mois vient de déboucher, la semaine dernière, sur l’arrestation et le placement en garde à vue d’un employé d’un bar-tabac de l’agglomération de Brive.
En février dernier, les buralistes et leur comptable s’étaient étonnés d’un important déficit sur les sommes de jeux à gratter vendus : 30 700 euros.
L’établissement s’est alors trouvé confronté à de grandes difficultés financières.
Lors de son arrestation, le salarié a avoué une addiction aux jeux qui le poussait à dérober environ une dizaine de jeux par jour, en moyenne, sur les mois d’octobre, novembre et décembre 2018.
Un procès se tiendra en janvier prochain au tribunal de Brive.