Par la porte de service
• Loire-Atlantique. Ce sont souvent par les accès arrière que les malfaiteurs tentent de s’introduire. Pour preuve …
À Saint Viaud, le 21 février vers 20 heures, les cambrioleurs ont forcé le rideau métallique de la porte arrière d’un bar-tabac. Ils ont dérobé douze cartouches de cigarettes et 200 euros en numéraire. Le propriétaire, présent sur les lieux, a mis en fuite les deux individus.
Dans la nuit du 15 au 16 février, à Corcoue-sur-Logne, le propriétaire d’un tabac-presse a constaté en arrivant que la porte de service située sur le côté de l’établissement était dégradée. Mais le ou les auteurs n’ont pas réussi à l’ouvrir.
Ils ont voulu refaire l’histoire à l’envers pour les juges
• Loire. Équipe de malfaiteurs chevronnés ou bras cassés ? Le tribunal correctionnel de Saint-Étienne a penché pour la première version : 24 et 30 mois de prison pour les deux cambrioleurs d’un bar-tabac à Fraisses-Firminy (voir Lmdt du 8 janvier). Le butin s’élevait à quelques centaines d’euros de fonds de caisse et plusieurs cartons de cartouches de cigarettes.
Les deux malfaiteurs – quinze condamnations pour l’un, neuf pour l’autre – ont apporté des explications plus que légères. Ce soir-là, ils devaient « juste » partir faire un tour en voiture : « on n’allait pas faire de cambriolage à la base et puis… je ne sais pas ce qu’il nous a passé dans la tête ». Mais la voiture était volée et il y avait des outils, cagoules et tournevis, dans le coffre. Réponse : « on ne savait pas ».
Ils avaient été interpellés à l’issue d’une course-poursuite rocambolesque, l’un des prévenus avait mordu jusqu’au sang le policier qui tentait de le maîtriser. Deux autres fonctionnaires avaient fini avec un plâtre.
La procureure a tranché : « nous avons affaire à une équipe de professionnels ». Pour preuve, le dress-code choisi ce soir-là, l’un portant une combinaison blanche, l’autre tout en noir. Étudié pour leurs forfaits …