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23 Avr 2018 | Profession
 

Petite monnaie et quatre paquets de cigarettes

• Aude. Le malfaiteur a probablement choisi son créneau horaire pour agir. Vers 13 h 30, ce samedi 21 avril, alors que la clientèle est moins nombreuse, un individu seul, capuche et cagoule sur la tête, a fait irruption dans un débit de tabac de Marcorignan avec un couteau à la main.

Très agité et menaçant, il s’est jeté sur la caisse prenant de la monnaie puis est passé derrière le comptoir pour prendre quatre paquets de cigarettes.

Il s’est ensuite éclipsé, mais a été rapidement identifié : deux heures après, le suspect a été interpellé à son domicile par les gendarmes.

Le buraliste avait déjà été victime d’un braquage au couteau (voir Lmdt du 18 janvier 2016).

Flagrant délit

• Maine-et-Loire. Le ou les malfaiteurs sont a priori passés par les toits d’un bar-tabac d’Angers dans la nuit du vendredi 20 à samedi 21 avril. L’alarme, reliée au domicile du buraliste, s’est déclenchée et sur place, les policiers ont interpellé un homme de 36 ans.

Le préjudice porte sur un peu d’argent liquide et, selon le parquet, seule une partie du butin (argent en liquide et une cinquantaine de cartouches de cigarettes) a été retrouvée avec l’homme. Ce qui laisse supposer qu’il a pu agir avec des complices. Jugement ce lundi en comparution immédiate.

« J’ai eu la peur de ma vie »

• Doubs. Ce vendredi 20 avril, peu avant la fermeture, deux hommes, aux allures d’adolescents, sont entrés dans un tabac-presse de Besançon. Deux clientes étant présentes.

« J’étais en train de payerEt puis j’ai entendu la dame qui tient le tabac-presse crier : Dégage ! » témoigne l’une d’elles dans L’Est Républicain« Je me suis retournée : derrière moi deux hommes, pas très grands, avec des cagoules, ont commencé à actionner leur bombe lacrymogène sur la patronne et son employée. Ils criaient : la caisse, la caisse ! Elles avaient les yeux pleins de lacrymo. Je n’arrivais plus à respirer ».

Les jeunes malfaiteurs se sont enfuis à l’arrivée d’un homme, sans le contenu de la caisse semble-t-il. « Avec l’autre cliente on s’est réfugiées à la pharmacie à côté » poursuit-elle, « on leur a dit : appelez vite la police ! J’ai eu la peur de ma vie ! ».