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13 Avr 2018 | Profession
 

Sept cambriolages en quinze jours

• Haute-Marne. « C’est une hécatombe » s’alarme Patrick Laumont, président de la chambre syndicale du département.

• Première victime, un débit de tabac à Saint-Thiebault, le 26 mars vers 3 heures du matin. Après avoir fracturé la porte arrière et gazé le chien, les malfaiteurs ont fait haro sur le stock de tabac.

• Le 28 mars vers 3 h 15, c’est au tour de deux débits à Chateauvillain. Pour l’un, le préjudice en vol de tabac est assez élevé, pour l’autre, juste des dégâts matériels, le système d’alarme ayant bien fonctionné. Plus tard dans la nuit, un troisième buraliste à Aubrive est aussi visé.

• Dans la nuit du 6 au 7 avril, c’est d’abord une attaque à la voiture-bélier à Langres (photo). Puis plus tard dans la nuit, à Chaumont, le mur d‘un établissement est attaqué à la masse : une partie du stock de tabac disparaissant. Et pour finir cette même nuit, vers 4h30 à Saint-Dizier : l’alarme et l’intervention du buraliste, qui dormait sur place, ont fait fuir les voleurs.

Tous les buralistes du département sont sous pression. 

Toujours plus 

• Ain. Alors qu’il répertoriait ses magazines invendus, dans l’après-midi de ce mercredi 11 avril, un buraliste de Neuville-les-Dames a entendu le grelot de la porte et senti une présence dans son dos. Arme de poing à la main, un malfaiteur, vêtu de noir et au visage dissimulé, lui a réclamé la caisse. Le buraliste s’est exécuté mettant lui-même les billets dans un sac de courses.

Mais l’homme en voulait toujours plus : des cartes de téléphone, des cartouches de cigarettes … après avoir jeté son dévolu sur les paquets du linéaire, il a finalement pris la fuite d’un pas rapide.

Cambriolages, coup sur coup 

• Marne. Deux buralistes ont été cambriolés dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 avril, à trente kilomètres de distance.

• Les malfaiteurs auraient démarré vers 2 heures du matin dans un bar-tabac de Dizy. Après avoir cassé les côtés, ils ont déboîté le rideau métallique afin de pouvoir crocheter la serrure de la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, ils ont fait main basse sur le stock de cigarettes.

• Une heure plus tard, une Renault Scénic s’est arrêtée devant un tabac-presse à Saint-Brice-Courcelles. Après avoir cassé la porte, les auteurs sont entrés avec des poubelles et des caisses dans l’intention d’y collecter le tabac volé. Mais ils ont été mis en fuite par la buraliste, domiciliée au-dessus du commerce.

Encore plus tard dans la nuit, une Scénic était incendiée près de Prouilly, entre Reims et Fismes. Il s’agit fort probablement du même véhicule. Enquête en cours.