Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
7 Mai 2016 | Profession
 

Arnaque aux normes d’accessibilité

• Savoie. Une buraliste d’Albertville, a eu la surprise, il y a quelques jours, de recevoir un courrier au sujet de l’accessibilité « handicapés » de son magasin. Se réclamant de l’Adap (« agenda d’accessibilité programmé »), il lui signifiait que pour se mettre en règle, elle devait payer 690 euros, et que dans le cas contraire, elle devrait acquitter une amende de 1 500 euros. Son établissement répondant strictement aux normes, la commerçante s’est renseignée et s’est aperçue que ce courrier était un faux. Elle a porté plainte.

Prison ferme pour le forcené à la scie

Agression puy-en-velay• Haute-Loire. L’agresseur-harceleur du tabac-presse du Puy-en-Velay (voir Lmdt du 6 mai) a été condamné, en comparution immédiate ce vendredi 6 mai, à 24 mois d’emprisonnement dont 10 avec sursis, le tout assorti à des obligations de soins psychiatriques et de cure de désintoxication. Agé de 67 ans, dépressif et alcoolique, cet ancien chauffeur routier a déjà réalisé plusieurs séjours en hôpital psychiatrique et son casier judiciaire est déjà rempli de faits d’outrages, d’injures, de dégradations ou de violences, à chaque fois dans des états d’alcoolémie manifeste. Et en se montrant aussi obstiné que dangereux…

Il y a quelques mois, le prévenu était déjà venu une première fois dans le tabac, complètement ivre, avant de commencer à insulter les clients. L’employée avait appelé la police pour le faire sortir. Un mois plus tard, toujours ivre, il donne des coups de pied dans le matériel du commerce. L’employée avait décidé cette fois-ci de déposer une main courante. Mais le revoilà encore, quelques jours plus tard, dans le tabac, menaçant de lui « faire la peau ».

Ce mardi 3 mai, il croise le buraliste dans la rue et les insultes fusent, notamment des injures à caractère raciste. « Je n’ai pas répondu », explique le gérant à la barre, « jusqu’à ce qu’il insulte mon employée. Je l’ai alors bousculé en lui disant d’arrêter, il m’a donné un coup de pied, je lui ai donné un coup de poing ». Mais le sexagénaire n’en reste pas là, poursuit le gérant et le rattrape plus loin, à l’entrée du cabinet d’ophtalmologie où il a rendez-vous. Même refrain : insultes, menaces et coups échangés. Il est alors expulsé du cabinet par une assistante.

Furieux, le forcené retourne au tabac-presse. « Il était complètement ivre et j’ai refusé de le servir » témoigne l’employée à a barre, « il s’est alors rapproché du comptoir et a brandi une scie vers mon     visage ». Un client entre et le prévenu s’enfuit en courant. Mais il revient une heure plus tard et agite encore sa scie en guise de menace. L’employée hurle et se saisit d’un bâton, qu’elle utilise pour désarmer son agresseur, alors qu’un voisin intervient aussitôt pour l’aider … avant que la police n’intervienne.

Ne pas réveiller le chien 

• Nord. Déjà condamnés pour plusieurs vols, deux jeunes hommes de Dunkerque étaient appelés à comparaître, ce mercredi 4 mai, pour tentative de cambriolage d’un bar-tabac de la ville dans la nuit du 28 février dernier. Voyant qu’un volet de fer leur résiste, ils s’acharnent et réveillent le chien des propriétaires. La tentative d’effraction échoue et les cambrioleurs sont arrêtés, Le seul prévenu présent à la barre, évoque un « besoin d’argentDans la rue, c’est pas facile, je vis à droite à gauche. Je n’ai plus de ressources. C’est tombé par hasard ce soir-là ».