Raid de jeunes voleurs
• Tarn. Ce lundi 28 avril, en plein après-midi, cinq individus, le visage camouflé, ont fait irruption chez un buraliste de Mazamet (20 kilomètres de Castres). Une partie d’entre eux a bloqué la porte de l’établissement dans lequel était le commerçant pendant que leurs complices s’emparaient de paquets de cigarettes et de boissons. La petite bande a ensuite pris la fuite avec son butin.
Le buraliste a aussitôt appelé le 17 et donné un signalement de ses voleurs aux policiers. Ces derniers vont rapidement repérer trois suspects dans les rues de la cité lainière même s’ils avaient pris soin de changer leurs vêtements. Les policiers vont retrouver sur eux des paquets de cigarettes et des boissons provenant du vol. L’enquête permettra d’identifier et d’interpeller les deux derniers mis en cause le lendemain.
Les cinq individus, deux mineurs de 15 ans, et trois majeurs de 18 et 19 ans ont reconnu les faits au cours de leur garde à vue devant les éléments recueillis par les policiers, notamment les images de vidéosurveillance. Tous déjà connus de la justice, les trois majeurs ont été jugés en Comparution sur Reconnaissance préalable de Culpabilité (CRPC) par le tribunal judiciaire de Castres ce 30 avril.
L’un a été condamné à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis de 5 mois d’une précédente condamnation. Il est parti à la prison de Béziers pour 11 mois. Comme un autre de ses complices condamnés à 8 mois de prison ferme. Le troisième majeur a écopé de 6 mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 5 ans. Les deux mineurs sont convoqués devant le juge pour enfants pour être jugés en septembre. L’un d’eux a été envoyé en centre éducatif fermé d’ici là.
Mise à sac
• Bas-Rhin. Le patron d’un bar-tabac a surpris deux intrus dans son commerce à Strasbourg, ce 27 avril, vers 4 heures 30 du matin. Pour les faire fuir, il a crié. Puis, quand il s’est aperçu que les deux hommes « avaient quelque chose en métal dans la main », il est parti en courant.
Les malfaiteurs ont laissé derrière eux un établissement dévasté : ils ont tout arraché, tout cassé. La police a rapidement retrouvé l’un des deux suspects, caché dans un bosquet. Dans les poches du jeune Marocain, établi en Espagne depuis plusieurs années, un maigre butin : deux paquets de cigarettes. Son comparse a été identifié. Défavorablement connu des services de police, il est toujours recherché.
Les enquêteurs ont fait le lien avec une tentative de vol avec effraction, commise deux heures plus tôt dans un hôtel de la région. Le tribunal a condamné, ce 30 avril en comparution immédiate, le suspect à deux ans d’emprisonnement avec un maintien en détention. À sa sortie, il aura une interdiction définitive du territoire français.
Interpellations rapides
• Tarn-et-Garonne. Deux jours après le violent braquage du tabac-presse de La Magistère (voir 30 avril), les gendarmes ont rapidement identifié et interpelé les auteurs présumés. Le 30 avril, les militaires ont procédé à une double interpellation.
Au domicile des intéressés, ils ont arrêté un individu âgé de 26 ans ainsi qu’un ami à lui, âgé de 21 ans. Le plus jeune a été rapidement mis hors de cause et relâché dans la soirée. Le principal mis en cause, en revanche, a reconnu son implication dans les faits. Les investigations ont rapidement permis de remonter jusqu’à son complice, interpellé ce jeudi 1er mai.
Les individus ont simulé un vol à main armée : l’un d’eux a glissé la main dans sa poche pour faire croire qu’il portait une arme. L’infraction est donc qualifiée de vol aggravé par la réunion et les violences, bien qu’aucune arme réelle n’ait été utilisée.
Leur profil tranche avec les stéréotypes habituels. Les deux hommes, insérés et employés, n’étaient pas connus des services des gendarmes pour des faits de violence. Un élément qui a surpris les enquêteurs, tout comme la rudesse du passage à l’acte pour un butin dérisoire.
Après recoupement, il est apparu que la voiture dans laquelle les braqueurs ont pris la fuite et retrouvée incendiée à Grayssas, dans le Lot-et-Garonne, appartenait au père de l’un des deux hommes. Une tentative manifeste d’effacer les traces, mais insuffisante pour semer les enquêteurs.




