Duel à l’arme blanche
• Côte-d’Or. Un complice faisait le guet à l’extérieur alors qu’un individu entrait dans un tabac-presse à Varois-et-Chaignot (près de Dijon) ce mercredi 28 février peu après l’ouverture.
Ce dernier voulait jouer à Parions Sport et acheter des tickets de Cash. Au moment de régler, il a braqué le buraliste avec une arme blanche.
Avec calme, le commerçant a montré aussi qu’il possédait un couteau, ce qui a fait fuir les agresseurs avec leur butin : des jeux d’une valeur de 300 euros. Il n’y avait pas de clients dans le bureau de tabac lors de l’agression.
Conducteur fou
• Hérault. Placé en garde à vue au commissariat, ce lundi 26 février, le conducteur qui avait précipité sa voiture sur la terrasse d’un bar-tabac à Montpellier dans le quartier de Port-Marianne, a été admis en hôpital psychiatrique (voir 29 février).
L’individu aurait affirmé aux enquêteurs qu’il avait reconnu sur cette terrasse la mère d’une personne avec laquelle il avait eu une altercation un peu plus tôt dans la journée, ce qui pourrait être une explication à son geste. Mais ses propos devant les enquêteurs auraient également révélé des troubles psychiatriques. Quand il était réapparu, à pied, un quart plus tard, il avait sur lui une ou plusieurs armes blanches.
Buralistes, partie civile
• Tarn. Le 29 décembre 2022, un individu masqué, ganté et armé était entré dans un tabac-presse à Gaillac (27 kilomètres d’Albi) exigeant des deux employées de vider le contenu de la caisse dans un sac. Tétanisée, l’une d’elles tardant à s’exécuter est bousculée, puis a vu un pistolet de 9 mm sur sa tête. En 25 secondes, l’individu a obtenu son butin.
Malgré l’état de choc, l’une victimes a reconnu la voix et l’allure de son agresseur, un client régulier du tabac, avec qui elle a partagé les bancs du lycée. Traqué grâce à ces indications, le braqueur a finalement décidé de se rendre spontanément le 12 février 2023 à la gendarmerie de Gaillac après un mois et demi de cavale.
Le jeune homme de 20 ans a reconnu immédiatement tous les faits qui lui sont reprochés et il s’est retrouvé ce mardi 27 février devant le tribunal judiciaire d’Albi. Connu par la justice pour des faits similaires, le prévenu a été condamné à 5 ans de prison, dont 18 mois de sursis probatoire, et l’interdiction de de rendre à Gaillac. Il devra verser 6 000 euros aux victimes en réparation des dommages matériels et psychologiques ainsi que 1 euro symbolique à la fédération des buralistes du Tarn, qui s’était également constituée partie civile dans cette affaire