Cambriolages et abus de confiance
• Pyrénées-Atlantiques. La grille d’un buraliste à Bougarber (18 kilomètres de Pau) a d’abord été forcée au pied-de-biche, puis arrachée par une voiture-bélier. C’était dans la nuit du 11 au 12 février, vers 5 heures du matin.
Vers 10 heures, 70 gendarmes des PSIG de Pau, Oloron et Orthez investissent deux camps de gens du voyage (Barrière verte et Nobel) à Pau et quatre suspects, dont un mineur, sont interpellés (voir 15 février). Les enquêteurs de la brigade de recherches de Lescar les avaient dans le collimateur pour une série de cambriolages du même genre : près d’une douzaine sur ce mois de décembre à Pau et ses alentours.
Les trois prévenus adultes ont demandé un délai pour préparer leur défense. Deux d’entre eux, âgés de 30 et 31 ans, sont mis en cause dans les cambriolages.
Le troisième, 25 ans, est soupçonné d’abus de confiance : travaillant dans la logistique tabac, il aurait fait croire à un braquage, délesté de 64 cartons de cigarettes, alors qu’il s’agissait de ses deux complices. Le tribunal a maintenu les trois hommes en détention provisoire jusqu’à l’audience du 14 mars.
Vols en série
• Pas-de-Calais. L’efficacité des enquêteurs a conduit à l’interpellation de deux personnes, ce 14 février, après le cambriolage d’un buraliste à Berck (15 kilomètres du Touquet / voir 13 février). Une femme de 23 ans et un homme de 27 ans ont comparu devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer ce 16 février.
30 faits de vols, destructions de biens et effractions sont reprochés au jeune homme, membre de la communauté des gens du voyage. La jeune femme, présentée comme son ex-compagne, comparaissait pour des faits de recels après cambriolages. Plusieurs commerces de la Somme et du Pas-de-Calais ont été victimes des agissements de ces malfaiteurs. Après délibération, la juge a ordonné leur placement en détention provisoire, avant un procès programmé le 27 mars prochain.
Interpellé à proximité des lieux du braquage
• Gard. Un suspect a été interpellé après le braquage d’un buraliste à Manduel (11 kilomètres de Nîmes / voir 12 février). Malgré sa description, les recherches entreprises le soir même n’avaient pas permis pas de le retrouver.
Grâce à l’appui des militaires du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention) de Nîmes et à leur dispositif mis en place, l’auteur présumé est finalement interpellé ce 15 février alors qu’il se trouvait à proximité des lieux du délit. Placé en garde-à-vue et entendu, il sera prochainement convoqué devant la justice.