L’employé prévoyait de voler la recette
• Vosges. Le 17 mars dernier, une patrouille de police avait repéré un mineur, visage dissimulé par un col et une capuche, qui semblait attendre non loin d’un bar-tabac d’Épinal.
Au moment de le contrôler, les policiers ont découvert qu’il avait sur lui une bombe lacrymogène et qu’il venait de recevoir le message suivant sur Snapchat : « la vieille va sortir, elle a tout le fric dans sa sacoche. Gaze-lui la gueule et moi aussi, ça aura l’air d’être vrai. » (sic). Ce message, c’est l’employé du bar-tabac âgé de 18 ans qui l’a écrit : la buraliste allait sortir avec la recette du jour.
Convoqué ce 21 avril devant le tribunal correctionnel d’Épinal, le prévenu a assuré être sous la coupe de son complice qui, lui, sera jugé devant le tribunal pour enfants. Version non retenue par le tribunal qui l’a condamné à dix mois avec sursis simple.
Trahi par son plâtre
• Loire. Le 20 décembre 2021 en fin d’après-midi, un buraliste à Saint-Étienne avait trouvé suspect le comportement de deux individus venus acheter trois malabars. Il les avait mis à la porte, les soupçonnant de faire du repérage. Quinze minutes plus tard, ils étaient de retour, l’un avec un marteau, l’autre un couteau.
Les malfaiteurs se sont fait remettre le contenu des deux caisses, puis avaient pris la fuite. En boitant pour l’un des deux dont la jambe est plâtrée …. Des témoins les avaient vu se diriger vers une rue voisine, entrer dans un immeuble.
C’est là qu’un équipage de police, quelques minutes plus tard, avait mis la main sur un jeune homme 28 ans, habitant chez ses parents et portant un plâtre à la jambe gauche … Jugé ce lundi 24 avril au tribunal correctionnel, ce dernier a contesté : « je n’ai rien à voir dans cette histoire … ». Le tribunal l’a condamné à trois ans ferme, avec maintien en détention.