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24 Juil 2022 | Profession
 

Pour partir en vacances en camping

• Sarthe. Trois semaines après la tentative de braquage d’un bar-tabac à Saint-Georges-du-Bois (10 kilomètres à l’ouest du Mans), trois garçons à l’allure juvénile étaient jugés ce vendredi (voir 2 juillet).

Treize secondes … Les faits ont notamment été filmés par la caméra de surveillance, dont les images étaient diffusées devant le tribunal du Mans.

On voit deux individus ouvrir brusquement la porte, se tourner vers la caisse et prononcer quelques mots en jetant un sac de sport. Sauf que la buraliste, alors dans la salle arrière, surgit et s’empare d’un verre qu’elle leur jette à la figure. Un bac à vaisselle suivra quelques instants plus tard. Un acte exceptionnellement courageux mais à risque majeur, comme le décrira la présidente, et qui suffira à mettre en fuite les deux protagonistes.

Interrogés sur leurs motivations, les trois amis admettent s’être concertés et avoir établi un plan avec l’espoir de « partir en vacances en camping », selon l’un des plus jeunes. Les jeunes hommes sont âgés de 20, 20 et 24 ans et sans situation professionnelle stable. L’idée du braquage a germé collectivement.

Les co-auteurs ont écopé d’une peine de 30 mois de prison, dont 6 avec sursis et de 18 mois à effectuer avec bracelet électronique; et 6 mois avec sursis, pour le conducteur. Ils devront indemniser les victimes, ont l’interdiction de paraître à Saint-Georges-du-Bois les trois années à venir, et interdiction de se contacter entre eux.

Son ADN sur la casquette

• Isère. Un homme de 22 ans a été interpellé ce mercredi, suspecté d’avoir cambriolé une épicerie et agressé une buraliste à Grenoble.

La gérante d’une épicerie avait découvert mardi après-midi, à son retour dans son commerce à l’issue de la pause méridienne, la porte de sa boutique fracturée. Sur les images de son système de vidéosurveillance, elle avait vu un homme dérober le fonds de caisse et deux sacs contenant une cinquantaine de colis entreposés dans ce commerce qui fait office de point relais. La commerçante avait immédiatement reconnu sur ces images un homme qui, quelques heures plus tôt, avait regardé avec insistance dans son épicerie à travers la vitrine.

L’homme originaire de Besançon et âgé de 22 ans a donc été retrouvé et placé en garde à vue. D’autant que les policiers de la Sûreté départementale s’intéressaient à lui depuis que son ADN avait été retrouvé sur la casquette arrachée par une buraliste grenobloise de la tête de son agresseur (voir 10 juin). Le malfaiteur lui avait alors asséné plusieurs coups de poing avant de la traîner par les cheveux jusqu’à la caisse où il avait fait main basse sur la recette du jour.

Mais dans le box des prévenus du tribunal correctionnel de Grenoble – dans lequel il a atterri ce vendredi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate – le jeune a tout contesté et demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé en détention provisoire jusqu’au 31 août.