Prison ferme pour les braqueurs de tickets sportifs
• Nord. C’est finalement cinq bars-tabacs quasiment tous dans le même secteur de Lille qui ont été victimes de braquage pour des tickets « Parions Sport » (voir 20 mars). Ce lundi 22 mars, deux jeunes hommes comparaissaient devant le tribunal correctionnel.
Avant même que le dernier vol à main armée ne soit commis, les policiers avaient prévu une descente chez l’un d’eux, qui avait eu la mauvaise idée d’utiliser une carte bancaire à son nom dans l’un des établissements visés. Lors de la perquisition, ils ont vite été découvert plusieurs centaines d’euros en liquide et des tickets de paris. La reconnaissance des faits et la dénonciation du complice ont immédiatement suivi.
La procureure n’a pas cru « en la version du vol spontané. C’est réfléchi, ils ont forcément programmé la chose. Pour l’un, vous constaterez que le vol est un moyen de subsistance, comme si c’était naturel de braquer un bar-tabac. L’autre a un casier vierge, mais c’est quand même lui qui tient l’arme ». Le ministère public a requis respectivement deux ans de prison ferme et un an avec maintien en détention pour les deux. Le tribunal a suivi.
Assises pour un braquage à l’essence
• Gironde. Deux jeunes âgés de 21 et 22 ans, amis d’enfance, comparaissent depuis ce lundi 22 mars devant la cour d’assises de la Gironde pour vol avec arme et séquestration ou détention arbitraire d’otage pour faciliter un crime ou un délit. Un braquage d’un genre particulier dans un tabac-presse à Bordeaux (voir 19 et 14 février 2018) puisque l’arme était en fait … de l’essence.
Sommée de donner le contenu du coffre, la buraliste avait obtempéré sous la menace que l’un des deux braqueurs la « fume » en allumant un briquet. Puis, elle avait été abandonnée, ligotée avec un lacet sur un tabouret. C’est notamment grâce à des prélèvements d’ADN sur ce lien que l’enquête de la brigade de répression du banditisme de la direction zonale de la police judiciaire avait abouti.
Le verdict sera rendu ce mercredi.
Gâchette facile
• Finistère. Les faits remontent au mardi 16 mars à Brest. En milieu d’après-midi, un individu en scooter pilotait bruyamment son engin devant un bar-tabac. Excédés par le bruit, le buraliste et des clients sont sortis et lui ont demandé de cesser. Le conducteur les a alors menacés, muni d’un pistolet, avant de prendre la fuite, en laissant son scooter sur place. Des policiers en patrouille dans le quartier l’ont rapidement interpellé, sans son arme, qu’il a assuré être factice.
Il est convoqué devant le procureur de la République pour un rappel à la loi en avril prochain.