Un buraliste blessé à la tête
• Nord. Un buraliste de Tourcoing a fait échouer un vol à main armée dans son commerce en faisant fuir un braqueur, lundi 21 septembre, peu avant 6 heures du matin. L’homme l’avait menacé avec une arme de poing, en demandant la caisse de son commerce.
Refusant de lui donner l’argent, le buraliste a alors reçu un violent coup à la tête et est tombé au sol. Mais, il parvenu à s’isoler au fond de son bar avant de revenir surprendre le braqueur avec une chaise qu’il lui a assené sur la tête. Il a ensuite pu actionner le système d’alarme près de sa caisse, plongeant tout le bar-tabac dans un épais brouillard. C’est à ce moment-là que le malfaiteur a pris la fuite.
Des policiers sont arrivés quelques instants après son départ et l’ont pourchassé un moment. Mais le braqueur a réussi à s’échapper.
Blessé à la tête, le commerçant a été hospitalisé. Il a profité de ce braquage pour dénoncer l’insécurité dans ce quartier de Tourcoing. Un message entendu par la municipalité qui a décidé, sur le moment, de renforcer le nombre de rondes des policiers municipaux.
Le gang des mineurs migrants
• Somme. Depuis près d’un mois, une … trentaine de commerces d’Amiens ont été cambriolés ou ont subi une effraction. Le dernier en date, dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 septembre : un bar-tabac.
Les malfaiteurs ont soulevé une plaque d’égout et l’ ont utilisé pour fracturer le volet roulant de l’établissement, puis la porte vitrée et le second volet de protection. Trois d’entre eux seraient alors parvenus à pénétrer dans l’établissement pour y dérober paquets de cigarettes et jeux de grattage, selon les caméras de vidéo-surveillance.
En alerte, une patrouille de la Brigade anti-Criminalité (BAC) était proche des lieux et a interrompu le cambriolage. Dans leur fuite, les voleurs ont égaré des paquets de cigarettes dans un parc public, proche de la gare.
Selon Le Courrier Picard, les malfaiteurs seraient des migrants mineurs qui prennent, le soir, le dernier train depuis la gare du Nord à Paris jusqu’à Amiens, commettent leurs méfaits et repartent par le premier train d’Amiens à la capitale à 4 h 20. Le commissariat de police indique que depuis cette vague de cambriolages, 19 mineurs ont déjà été interpellés.
Encore une voiture-bélier
• Deux-Sèvres. À bord d’une voiture, un ou plusieurs malfaiteurs ont éventré le rideau de fer d’un bar-tabac-presse à Bessines (6 kilomètres de Niort) vers 2h30, ce jeudi 24 septembre. Le ou les auteurs auraient été dérangés par l’alarme et par des fumigènes opacifiants. Ils n’ont rien pu dérober. D’autant qu’une dizaine de gendarmes sont arrivés sur place très rapidement.
C’est la deuxième fois que l’établissement est la cible de malfaiteurs : début décembre 2018, ils avaient utilisé une tractopelle.
Douloureux souvenirs
• Pyrénées-Orientales. Un homme de 30 ans comparait devant la Cour d’ Assises des Pyrénées- Orientales, depuis ce mercredi 23 septembre, pour répondre de la tentative de braquage d’un buraliste à Perpignan le 29 mars 2017. À la barre, ce dernier a témoigné selon Le Midi Libre.
Ce matin-là , alors qu’il faisait la presse, il a entendu : « bonjour, c’est un braquage ». Puis il a vu : « …une arme, un long canon, lisse, noir. J’ai eu un énorme choc émotionnel. » Sur le coup, face à son agresseur, il a répondu : « ça sert à rien de venir à cette heure-ci, il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de clients. Il n’y a rien. »
Et il a alors levé les yeux et désigné de la tête les caméras de vidéosurveillance : « regarde, dépêche-toi de partir, les policiers vont arriver ». Le malfaiteur a alors rangé son arme, puis est parti en marchant calmement dans la rue. Tremblant de tout son corps, le buraliste a baissé le rideau du magasin, puis il a appelé le 17.
Quelques jours plus tard, il a vu le braqueur arriver avec son oncle, un client. Il a reconnu les chaussures, puis la veste, et le regard. Il lui a servi du papier à rouler, en gardant son calme. Ensuite il a appelé la police qui a interpellé l’individu le 5 avril 2017.
Ce jeudi 24 septembre, il a été reconnu coupable et condamné à 10 ans d’emprisonnement