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1 Jan 2023 | Profession
 

En poussant la porte d’un bar-tabac à Grandvilliers (2 994 habitants, au nord de l’Oise), les clients peuvent être surpris par l’atmosphère. Comme dans un bistrot classique, certains sont accoudés au zinc en sirotant un apéritif … 

Mais la décoration détonne avec des éléments kitsch cohabitant dans un univers typiquement américain et dans une pièce attenante articles de maroquinerie et de prêt-à-porter féminins sont mis en vente.

« C’est un complément intéressant au bar » précise dans, Le Courrier Picard, la patronne  de l’établissement, qui fait aussi jeux, relais colis, compte Nickel, loto et PMU, presse et Paiement de Proximité … « Le commerce multi-activités, c’est mon truc » ajoute-t-elle.

•• Un bar qu’elle a façonné à son image, non sans quelques péripéties. Après avoir revendu son bien en 2012, la commerçante le rachète en 2019. En parallèle, elle acquiert un magasin de vêtements à Formerie d’où l’idée de combiner les deux activités en 2020. Un moyen de contourner les restrictions liées à la pandémie tout en assouvissant sa passion de la mode et celle de ses clientes.

À l’image de cette habituée qui déambule entre les rayons de vêtements installés dans l’arrière-salle du bar. :« là, j’ai refait le plein de pulls, de gilets et de manteaux. J’aime venir ici avant les anniversaires et Noël car on trouve de tout à des prix abordables. Et surtout des choses qu’on ne trouve pas ailleurs ».

•• « Je n’aime pas ce qui est classique alors j’opte pour des vêtements originaux avec des fournisseurs qui ne vendent pas trop chers et je fais un minimum de bénéfices » insiste la commerçante.

De quoi satisfaire la clientèle en cruel manque de boutiques de prêt-à-porter à Grandvilliers. « Il n’y a pas grand-chose dans le coin et il faut aller jusqu’à Beauvais, ça fait loin. Donc c’est une bonne opportunité pour nous. C’est juste dommage que ce ne soit pas plus grand » soupire la fidèle cliente. Un regret partagé par la responsable de l’établissement qui doit se contenter de vêtements féminins faute de place … Photo : Courrier Picard