Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
25 Déc 2019 | Profession
 

Toute pimpant l’espace multi-services du bar-tabac de Noyal-sur-Brutz (près de 600 habitants, au nord de la Loire-Atlantique) se prépare à fêter son ouverture en compagnie des habitants.

Pascal Debreil (ex-cadre supérieur de la grande distribution) se démène comme un diable pour donner une nouvelle âme à l’unique commerce du village, fermé en juin 2018, rapporte avec enthousiasme Ouest-France.

•• Le projet, porté à bout de bras avec la mairie, c’est une épicerie fournissant un peu de tout. Côté nourriture : pain, viennoiseries, œufs, galettes de blé noir, lait, légumes, pâtes, miel, produits frais et conserves, plats cuisinés …  Pascal, « très circuits-courts », s’approvisionne chez les producteurs du marché de Châteaubriant et, pour la viande, dans une ferme à proximité.

•• On y trouve aussi des timbres, des journaux locaux, des bouteilles de gaz, des cartes grises et, bientôt, des jeux à gratter. La snackerie, elle, propose pizzas, sandwichs, salades, hamburgers, wraps à consommer sur place ou à emporter. Du fait-maison mitonné par Micheline, 24 ans, l’aînée des cinq enfants du couple.

Car Le Bercail, c’est aussi une histoire de famille. Il y a aussi Christine, 45 ans, l’épouse de Pascal, qui met la main à la pâte quand elle n’est pas à son salon de toilettage ouvert il y a quelques mois à Martigné-Ferchaud (à 7 kilomètres).

•• De l’animation, il y en aura, le patron ne manque pas d’idées. Soirées théâtre, cinéma, karaoké, jeux, retransmissions de matchs… : « on accueille tout le monde ici. On a envie que les gens se sentent bien et qu’ils trouvent ce dont ils ont besoin. »

Pour que les enfants aient un coin tranquille, l’étage du Bercail est réservé aux jeux de société et à ceux qui veulent consommer au calme.

•• Samedi 21 décembre, une équipe de TF1 est venu filmer les lieux : « ils ont trouvé notre concept d’épicerie de village parmi les plus beaux qu’ils aient vu. »

La mairie, propriétaire du fonds de commerce et des murs, avait lancé « une bouteille à la mer » et fait appel au site de TF1, SOS Villages pour se donner plus de chance. Avec quelques arguments de poids sur la table : un local commercial et un logement entièrement rénové et mis aux normes. Et un loyer modique pour le bar épicerie et le logement.