Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
26 Août 2024 | Profession
 

Les clients nocturnes, déjà familiers du « Drugstore Le Minuit » à Brest, pourront bientôt profiter des services de l’établissement à nimporte quelle heure. Après quelques aménagements, le tabac-presse (de la rue Algésiras dans le centre) ouvrira 24 heures sur 24. Un pas de plus dans le concept « à laméricaine » de lenseigne.

Sept jours sur sept, 365 jours par an et désormais 24 heures sur 24.

•• Véritable institution, le tabac-presse à la devanture violette avait déménagé à quelques mètres de son emplacement historique pour investir un immeuble flambant neuf, toujours dans la même rue, en 2022. Apposant alors le préfixe « drugstore » à son nom, l’établissement était passé de 65 mètres carrés à 160 mètres carrés de surface et affirmait un peu plus son ADN « à l’américaine ».

Sinspirant des « dépanneurs », ces magasins du Québec où lon peut « jouer au loto puis acheter son litre de lait ou des cigarettes », Dominique Pierre, à la barre depuis 2013, a décidé de pousser le concept « jusquau bout ». « On ne fait pas dalimentaire mais on sest inspiré de ce service. Cest très important de pouvoir apporter au client une réponse à son urgence », explique-t-il à Ouest France.

•• Un changement quil explique simplement : « On sest posé la question de ce quon pouvait faire de mieux, ce quon pouvait apporter de plus au client. » La réponse lui trottait dans la tête depuis longtemps.

Si la date du passage à l’ouverture continue n’est pas encore définie, elle est imminente. Et ne se fera pas sans quelques aménagements : un sas, équipé de caméras et d’une alarme, restera accessible aux clients entre 1 heure et 6 heures du matin. À l’intérieur, « un employé pourra fournir au client ce qu’il demande. » Du paquet de cigarettes au magazine, en passant par le chargeur de téléphone, les oiseaux de nuit y trouveront leur bonheur à n’importe quelle heure.

•• S’il se laisse deux ans pour tester ce nouveau système, Dominique Pierre espère qu’il trouvera sa cible : « il y a toute une partie de la population qui travaille la nuit : les pêcheurs qui commencent parfois à 4 heures du matin, les soignants qui commencent très tôt ou terminent très tard, les taxis, les services durgences comme la police, les pompiers… »

Un pari sur lavenir que le gérant assume : « ça permettra dentrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Il faut vivre avec son temps : le magasin qui ouvre à 8 heures et ferme à 19 heures cest fini. » (sic)