Première salve de réactions aux conséquences de la réforme fiscale belge qui devrait se traduire, en 2016, par des hausses sur les prix du tabac, de l’alcool et du diesel ( voir Lmdt du 25 juillet).
• À Mouscron (Belgique), dans la Grand-Rue qui mène vers la France et où les magasins de tabac s’alignent les uns derrière les autres (voir Lmdt des 3 décembre et 10 juillet 2014), c’est l’inquiétude devant une perspective de chute des ventes (il sera moins rentable de venir de la région parisienne ou de Normandie, par exemple) :
« Actuellement, la différence de prix sur le tabac entre la Belgique et la France est suffisamment grande. Mais si elle devient plus petite, les Français qui viennent de plus loin – que de la région du Nord (ndlr) – hésiteront à faire la route. Et c’est déjà la crise … », explique un commerçant dans Nord Eclair.
• Au Luxembourg, c’est au contraire le sourire. Par exemple, dans une station-service frontalière avec la Belgique sollicitée par RTL : « grâce à cette nouvelle réforme, les clients belges vont pouvoir bénéficier des prix Luxembourgeois ici ».
Déjà, le paquet de cigarettes y est en moyenne 70 centimes d’euros meilleur marché qu’en Belgique (le Luxembourg ayant refusé d’augmenter les droits d’accises sur le tabac / voir Lmdt du 3 janvier). Une différence qui devrait doubler, en principe, l’année prochaine.




