« Nous ne ferons rien qui puisse affecter l’activité économique ou les emplois. C’est pourquoi nous ne toucherons pas à la TVA restauration. L’augmentation des impôts n’est pas la bonne solution » avait assuré Bruno Le Maire dans un interview au Figaro, ce 13 juillet, avant de rencontrer les organisations professionnelles du secteur de la restauration.
•• Bruno Le Maire, au cours du rendez-vous, a confirmé le taux de TVA restauration à 10 %.
En quête d’une baisse des aides aux entreprises, le ministre avait pourtant visé au printemps, entre autres, les taux réduits de TVA (voir Lmdt du 11 juin).
•• Dans un communiqué commun, les professionnels et le ministre de l’Économie et des Finances « se sont entendus pour concentrer leurs efforts sur la création d’emplois ». Selon le patronat, près de 100 000 postes sont à pourvoir dans le secteur, dont 50 000 CDI.
Ils ont convenu la mise en place d’un échange régulier notamment sur :
. les actions mises en place pour continuer d’embaucher et de former ;
. le développement de l’intéressement dans nos entreprises suite aux dispositions du futur projet de loi PACTE ;
. les actions menées par la branche pour le développement d’une filière « collecte et valorisation des biodéchets ».
•• Reste que le leitmotiv de « la création d’emplois » n’est pas sans danger pour le secteur CHR.
Or, on vient d’apprendre, ce mardi 17 juillet, que l’Assemblée nationale a décidé – sous l’inspiration de son président Francois de Rugy – de demander à des « centres de recherche publics » plusieurs études afin de préparer le débat sur le budget 2019 de cet automne. Parmi lesquelles, une étude sur « les taux réduits de TVA ». Tiens, tiens … des initiatives parlementaires – y compris du groupe LREM – ne sont pas à exclure.
Le sujet n’est pas clos.