Créé il y a une vingtaine d’années, le label « Bistrot de Pays » a pour but de contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en zone rurale par le maintien ou la re-création de cafés multiservices de proximité.
Parmi les critères d’attribution : constituer le dernier – ou l’un des derniers – commerce d’une commune de moins de 2 000 habitants, promouvoir des produits du terroir et organiser des manifestations festives au moins trois fois par an. Le 27 juin, le bar-tabac de Cuts (Oise) s’est vu remettre, par la Chambre de Commerce et d’Industrie, la pancarte multicolore. Le quatrième établissement dans le Noyonnais et le dix-huitième du département. Retour sur le parcours.
« C’est la CCI qui nous a contactés il y a cinq ou six mois. Je ne connaissais pas du tout. Très vite, on s’est dit que ça ne pouvait nous être que bénéfique. Donc on a commencé à se renseigner et on s’est lancé », confie Sébastien Belkane, qui a repris en 2013 avec un associé l’établissement qui fait aussi PMU.
Mais qu’est-ce qui a bien pu susciter l’intérêt de la Fédération Nationale des Bistrots de Pays ? Le bar-tabac cutsois met à la carte la tête de veau sauce gribiche, proposée tous les deuxièmes mardis du mois, ainsi que des moules-frites, certains vendredis soirs. « Viandes, pains, fromages… Tous nos produits viennent de l’Oise ou de l’Aisne. Et pour ce qui est des activités, nous faisions déjà des soirées à thèmes », ajoutent les gérants.
Le label va leur permettre d’être référencé sur Internet, mais aussi sur des dépliants, des présentoirs, des sets de table. Moyennant une cotisation annuelle de 200 euros à la Fédération Nationale des Bistrots de Pays, l’établissement sera suivi par un audit de qualité annuel pour conserver le label, avec vérification de l’hygiène et des produits utilisés en cuisine.