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24 Juil 2018 | Profession
 

Invité de Raphaëlle Duchemin sur Europe 1, ce lundi 23 juillet, Bernard Gasq (président de la fédération Ile-de-France/Oise/ Seine-Maritime des buralistes et administrateur de la Confédération) était interrogé sur la possibilité pour les buralistes de vendre du cannabis comme le tabac (voir Lmdt des 22 et 23 juillet). Déclarations.

•• « On a besoin de retrouver des produits dans nos commerces. On a besoin d’amener de la croissance. Après tous les produits addictifs que nous gérons (tabac, alcool, jeux), pourquoi pas le cannabis ?

•• « Aujourd’hui, le CBD ou cannabis light sont complétement interdits à la vente. On n’a pas le droit de vendre de fleurs, etc.

Nous sommes des gens responsables, nous avons un traité de gérance avec l’État. Alors, si on vend ces produits et qu’on se fait attraper par les forces de police, on perd tout (…) Tous ceux qui profitent du flou juridique et ouvrent des boutiques font perdre de la valeur à leur commerce. 

•• « Philippe Coy a discuté avec la Ministre, maintenant on attend que les textes soient clairs.  Nous profiterons de l’occasion dès qu’elle se présentera en espérant que ce marché dispose d’un cadre réglementaire avec une autorisation de vente qui ne soit pas faite n’importe comment et par n’importe qui. Nous, nous avons un traité de gérance qui nous permet de vendre ces produits en étant responsables.

•• « Je pense que c’est un produit comme le tabac et on ne peut pas le vendre n’importe comment. Il faut que ce soit réglementé. Et on ne parle pas du cannabis médical, il faut que ce soit plutôt du récréatif. Chacun son métier. C’est plutôt à la médecine de s’occuper du premier (…) 

•• « Philippe Coy a fini son tour de France sur la transformation des buralistes la semaine dernière. Nous souhaitons devenir le drugstore de demain. C’est cela qui est important » (voir Lmdt du 19 juillet).